Cette annonce de couvre-feu contribue à « fracturer les territoires et va accroître un phénomène de nomadisme qui risque d’être contre-productif » estime Thierry Grégoire. La crise dure et personne ne sait vraiment jusqu’à quand. Ce professionnel fait partie aujourd’hui d’un groupe hôtelier qui a ouvert en juillet 2019 un assez grand établissement dont l’activité était basé sur l’aéronautique, le développement de l’aéroport et l’événementiel. Trois secteurs à l’arrêt. A contrario, les plus petites structures, de 15 à 30 chambres, du groupe, situées dans Toulouse s’en sortent mieux. « On tourne entre 50 et 55% de taux d’occupation ». L’hôtelier est aussi président des saisonniers de l’Umih. En été, le secteur des CHR emploie autour de 300 000 saisonniers. « La moitié seulement ont eu du travail. Et je suis très inquiet pour la saison d’hiver. Une partie de nos saisonniers est en fin de droit, sans perspective. »
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Publié par Sylvie SOUBES