Barbara Kimmig a ouvert depuis un nouvel établissement au coeur de Nice, la Villa Rivoli (3 étoiles). Lors du recrutement de son équipe, la directrice aurait recruter de jeunes talents sans attaches, mais elle a préféré parier sur un duo de jeunes mamans, Sandra Haasl et Katja Reyes, qui partageraient son goût du challenge, qui seraient épanouies professionnellement et personnellement et qui représenteraient l'hôtel comme si c'était le leur.
Barbara Kimmig prouve que les femmes peuvent épouser une profession engagée sans devoir sacrifier leur vie de famille. Toutes trois allemandes, elles partagent la même culture et les mêmes valeurs professionnelles. La formation en alternance - très pragmatique et polyvalente propre à l'Allemagne - les a naturellement rapprochées. "La base de notre métier, c'est la relation client et surtout le respect de la fiche de poste et de la hiérarchie", explique Sandra Haasl.
Toutes trois ont fait le choix audacieux de ne pas poursuivre leur carrière dans l'univers des hôtels de luxe et des palaces, pour se recentrer sur une hôtellerie plus familiale, qui exige une forte polyvalence. Leur planning à temps partiel leur impose une grande rigueur et beaucoup d'échanges et de communication pour assurer une fluidité commerciale et relationnelle vis-à-vis des clients et des dossiers. Barbara Kimmig prouve que le fait d'avoir des enfants n'est pas un handicap pour une directrice d'hôtel, et que celui-ci peut trouver son équilibre managérial et financier. "Ce choix coûte un peu plus cher", concède-t-elle, mais les résultats sont là et, surtout, la clientèle est fidèle.
Publié par Vanessa GUERRIER-BUISINE