Des procédés violents qui se répètent
Canard Street a été attaqué dans la nuit du dimanche au lundi 4 juin. Nicolas Drouault et Grégoire de Scorbiac ont découvert leurs quatre vitrines taguées brisées le lundi matin. "La caméra intérieure qui filme l'entrée a montré deux personnes cagoulées, vers 4 heures du matin", raconte Nicolas Drouault. Les deux jeunes associés portent plainte immédiatement - plainte qui s'ajoute à celles des autres commerces déjà attaqués. Les vitrines n'ont été remplacées que deux semaines plus tard, pour un coût de 6 000 euros "normalement pris en charge par l'assurance", assure Nicolas Drouault, qui ne comprend pas l'utilité de cet acte qu'il qualifie de "délinquance extrémiste".
Le même scénario s'est répété aux 3 Coqs, le 21 juin. Emmanuel Goffaux, directeur associé, ne mâche pas ses mots : "C'est inacceptable. Il n'y pas de mots pour décrire une telle lâcheté". Les 17 mètres de vitrine sont aussi à changer.
C'est donc la quatrième attaque du genre en un peu plus d'un mois, après une poissonnerie, une boucherie et un restaurant de canard. Inacceptable, d'autant plus que Canard Street propose deux plats végétariens et les 3 Coqs des accompagnements exclusivement végétaux…
Publié par Emmanuelle COUTURIER