C'était un voeu - sans vraiment y croire - qu'il
avait formé à l'ouverture du Marcq, à Marcq-en-Baroeul (Nord), à l'automne 2015. Le parcours de Kader Belfatmi dans les restaurants
étoilés de Lille, avant de rejoindre le chef belge doublement étoilé Tim
Boury, à Roselaere, a certainement dû participer à sa bonne étoile. Mais c'est
aussi le fruit d'un travail assidu d'une toute petite équipe (un second de
cuisine, Alex Agoussi, et Marine Philippo, l'épouse du chef, en salle) que les inspecteurs du guide Michelin ont récompensé.
Formé au lycée Michel Servet (aujourd'hui LIHIL), Kader Belfatmi revendique les bases bien françaises de sa cuisine gastronomique. Mais ce curieux apprécie particulièrement les produits "très pointus" et les techniques de la cuisine japonaise "très équilibrée". Il en parsème sa cuisine pour créer des saveurs nouvelles sur des produits pas forcément locaux mais toujours bruts et de grande qualité. Et n'oublie pas pour autant ses origines maghrébines, sur certains plats. Perfectionniste, il n'hésite pas à retirer de la carte une réalisation dont il n'est pas assez satisfait, même si elle plaît. Sa sincérité est sa signature.
Des projets en tout genre
L'étoile lui donne des ailes. Il projette de refaire intégralement le restaurant et les cuisines. Kader Belfatmi prévoit 200 000 € de travaux dans les mois qui viennent pour agrandir la salle, qui passera de 18 couverts à 30, et ouvrir la cuisine. Il vient d'embaucher Quentin Decourcelle comme chef de salle, en remplacement de son épouse qui part diriger la brasserie du Tennis club de Croix, qu'ils ont repris en concession. Avec la nouvelle cuisine, il compte s'exprimer davantage en pâtisserie et proposer toutes les entrées et les plats en deux services. Kader Belfatmi sourit : il a maintenant les moyens de voir plus grand, comme il l'avait souhaité.
Formé au lycée Michel Servet (aujourd'hui LIHIL), Kader Belfatmi revendique les bases bien françaises de sa cuisine gastronomique. Mais ce curieux apprécie particulièrement les produits "très pointus" et les techniques de la cuisine japonaise "très équilibrée". Il en parsème sa cuisine pour créer des saveurs nouvelles sur des produits pas forcément locaux mais toujours bruts et de grande qualité. Et n'oublie pas pour autant ses origines maghrébines, sur certains plats. Perfectionniste, il n'hésite pas à retirer de la carte une réalisation dont il n'est pas assez satisfait, même si elle plaît. Sa sincérité est sa signature.
Des projets en tout genre
L'étoile lui donne des ailes. Il projette de refaire intégralement le restaurant et les cuisines. Kader Belfatmi prévoit 200 000 € de travaux dans les mois qui viennent pour agrandir la salle, qui passera de 18 couverts à 30, et ouvrir la cuisine. Il vient d'embaucher Quentin Decourcelle comme chef de salle, en remplacement de son épouse qui part diriger la brasserie du Tennis club de Croix, qu'ils ont repris en concession. Avec la nouvelle cuisine, il compte s'exprimer davantage en pâtisserie et proposer toutes les entrées et les plats en deux services. Kader Belfatmi sourit : il a maintenant les moyens de voir plus grand, comme il l'avait souhaité.
Publié par Emmanuelle COUTURIER
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vendredi 20 avril 2018