Elle, c’est Elsa Le Cohue, étudiante en BTS MHR 2e année à FERRANDI Paris – Campus de Saint-Gratien. Lui, c’est son employeur, Omar Abobib, propriétaire de l’hôtel-restaurant Le Donjon du Domaine de Saint-Clair à Etretat (76), où elle effectue son apprentissage depuis plus d’un an. Bien accueillie et rapidement intégrée, grâce à la volonté forte de l’équipe de dispenser une formation de qualité, Elsa a accepté sans hésitation, de participer à une action humanitaire organisée par son maître d’apprentissage, en faveur d’une école hôtelière libanaise, totalement détruite lors de la double explosion, qui a eu lieu dans le port de Beyrouth en août dernier.
La collecte
D’origine franco-libanaise, Omar Abobib a été particulièrement sensible à la catastrophe qui a touché son pays natal et a décidé de cultiver les liens territoriaux qu’il a su tisser dans le cadre de son activité, pour organiser une collecte : « On a récupéré du matériel scolaire, comme des bureaux d’élèves, des tableaux, des chaises, mais aussi des ustensiles de cuisine et des marbres pour la pâtisserie », explique Elsa, qui a participé volontairement à cette action, comme la quasi-totalité de l’équipe, « c’était important pour nous d’agir concrètement et surtout de montrer notre solidarité avec des jeunes qui font la même chose que nous, qui suivent la même formation ». A cette collecte spécialisée dans le secteur des métiers de l’hôtellerie-restauration, se sont ajoutés des dons de vêtements, de médicaments, de gel hydro-alcoolique et de masques, propres à constituer un butin conséquent, révélateur de la belle solidarité qui s’est développée dans le département de Seine-Maritime.
Au pays du Cèdre
Une collecte de 60 m3, qu’il a fallu emballer, entreposer dans trois grands containers et acheminer par bateau, avant que le restaurateur et toute son équipe ne les récupèrent sur place : « Mon maître d’apprentissage a voulu que nous allions tous là-bas sur place pour aider concrètement les habitants de Beyrouth et surtout le personnel de l’école hôtelière détruite », nous rapporte Elsa, « nous sommes partis du 1er au 8 décembre, ce qui nous a laissé pas mal de temps pour aider au déballage et à l’installation du matériel, organiser un repas de 50 couverts pour le personnel de l’école, mais aussi découvrir une autre culture culinaire et d’autres habitudes de vie », ajoute-t-elle.
L’école de la Sagesse
Mais à propos, quel est le nom de cette école hôtelière ? « La Sagesse ». Un nom à la symbolique forte, un lieu où notre jeune future professionnelle a pu découvrir le bonheur simple et gratifiant de donner sans rien attendre en retour.
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