"Nous ne pouvions dénaturer un lieu chargé de tant d'histoire, confessent les nouveaux patrons. Son image est trop forte, sa notoriété trop importante. Mais nous allons par contre améliorer la cuisine, amplifier l'activité restaurant, valoriser le service bistrot…"
Disposant d'une salle de 73 couverts, d'une terrasse de 60 places, le Café 1900 proposera une carte revisitée par un chef qui reste à recruter. Plats du jour de cuisine traditionnelle à la française, petits vins gouleyants, desserts gourmands seront au programme, pour un ticket moyen situé entre 11 et 15 €. Œufs fermiers, pâté de pomme de terre, tête de veau seront affichés dans des menus qui seront dans un premier temps servis le midi - comme c'était l'usage depuis douze ans -, et l'établissement fera salon de thé l'après-midi.
"Un site quasi-mythique"
"Nous n'excluons aucune nouveauté, affirme Jean-Luc Roussel, nous nous adapterons. Nous réfléchissons déjà à une ouverture en soirée en fin de semaine, réservée dans un premier temps à des groupes, entreprises ou associations. Nous héritons d'un outil en ordre de marche, de cuisines en bon état, d'une salle où juste un coup de pinceau sera nécessaire, et d'un site quasi-mythique à Limoges. Nous continuerons donc d'écrire son histoire, avec les ombres de son passé, mais l'éclairage de notre époque."
Côté emploi, en dehors de celui du chef de cuisine, et peut-être d'un serveur à mi-temps, il n'y aura pas de créations nouvelles, les deux acquéreurs se relayant derrière le comptoir vernissé. Les horaires resteront également inchangés pour ne pas déboussoler une clientèle fidèle. Le passage de témoin se fera dans la discrétion, aux premières semaines de l'automne.
Publié par Jean-Pierre GOURVEST