La France compte près de 2,3 millions de lycéens dont 649 000 en voie professionnelle. Une filière plutôt satisfaite par les réformes engagées par l’Éducation nationale. Le président de l’Association nationale des écoles privées d’hôtellerie et de tourisme (Anephot), Jacky Ribeyre, estime que le décloisonnement mis en place est une bonne chose et que les établissements ont en main une feuille de route claire et cadrée. Il rappelle toutefois que cette réforme de la formation nécessite une autre façon de penser et d’enseigner. L’élève a en effet désormais le droit de choisir. Il peut changer d’avis en seconde, classe à tronc commun et aux multiples passerelles, normalement, ou décider en première de poursuivre ou non en post-bac.
Sur le papier, l’idée est intéressante, car elle a pour objectif d’accompagner le jeune dans la construction d’un parcours dans lequel il se sente à l’aise et puisse avancer à son rythme. Le rôle de l’enseignant est double : transmettre et accompagner. Cette notion d’accompagnement prend une dimension nouvelle. Elle est maintenant inscrite dans les textes. À peine rentrés, certains dénoncent déjà haut et fort le manque de moyens et de temps pour mener à bien cette mission… Mais c’est bien d’une autre façon d’appréhender l’enseignement dont il s’agit.
Publié par Sylvie SOUBES