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S'il est bien un saint qu'on
puisse mettre à toutes les sauces, c'est Saint-Fortunat, le saint patron des
cuisiniers et gastronomes. Et il n'a pas été nécessaire de cuisiner bien
longtemps les cuisiniers, pâtissiers et confréries azuréens pour les rallier à
la cause. Invités par le père Gil Florini à une célébration festive en l'église
Saint-Pierre d'Arène à Nice, ils sont venus, « comme ils sont », en veste et en
tenue, honorer leur saint patron, Venance Fortunat : un bon vivant et
troubadour du VIe siècle, devenu évêque, et auteur d'épîtres gourmands autant
que d'hymnes saints…
Les professionnels ne sont pas venus les mains vides, mais bien chargés de présents, solides et liquides, pour alimenter « la plus belle table jamais dressée dans une église depuis la Cène ». Au son des fanfares, on a vu les beaux pains dorés, les plats aux effluves délicates, les salades niçoises et autres filets de sardines, pompes à huiles, délices sucrés au chocolat, millefeuille de crêpes, pan fruchta… venir s'amonceler au pied de l'autel. Le rendez-vous est déjà acté pour l'année prochaine.
Les professionnels ne sont pas venus les mains vides, mais bien chargés de présents, solides et liquides, pour alimenter « la plus belle table jamais dressée dans une église depuis la Cène ». Au son des fanfares, on a vu les beaux pains dorés, les plats aux effluves délicates, les salades niçoises et autres filets de sardines, pompes à huiles, délices sucrés au chocolat, millefeuille de crêpes, pan fruchta… venir s'amonceler au pied de l'autel. Le rendez-vous est déjà acté pour l'année prochaine.
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