du 03 février 2005 |
L'ÉVÉNEMENT |
POUR YVES HUNCKLER, "UN EXCELLENT MILLÉSIME"
SIRHA 2005 : LE BILAN
À l'unisson avec Marie-Odile Fondeur, directrice du Sirha, et même s'il ne nie pas quelques petits problèmes, le d.g. de SepelCom se dit satisfait de 'son' salon. La prochaine édition, programmée du 20 au 24 janvier 2007, sera précédée d'une journée au pays de la Syrah à l'occasion du Marché aux Vins d'Ampuis (69).
Propos recueillis par Jean-François Mesplède
Marie-Odile Fondeur, directrice du Sirha, et Yves Hunckler, directeur général de SepelCom. |
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Avec, a priori, une fréquentation de l'ordre de celle de l'année 2003 (160 000 visiteurs), mais avec une hausse de la clientèle étrangère et une surface désormais portée à 103 500 m2, le Sirha se positionne comme le leader mondial dans sa catégorie. Une belle satisfaction pour Yves Hunckler et Marie-Odile Fondeur, qui, pour L'Hôtellerie Restauration, tirent les conclusions de l'exercice.
L'Hôtellerie Restauration : Quel
premier bilan pourriez-vous tirer de cette édition ?
Yves Hunckler et Marie-Odile Fondeur
: On ne pensait pas qu'une telle
ambiance de travail puisse encore progresser, et nous avons trouvé une sorte de 'toujours
plus' qui nous réjouit. C'est donc un excellent millésime, que l'on doit à tous nos
partenaires, visiteurs, exposants et organisations professionnelles. Dans une situation
économique chahutée, nous pouvions craindre qu'il y ait moins de visiteurs
Or, ils
étaient là, avec surtout ce que nous voulions voir : les étrangers, parmi lesquels
beaucoup de gros acheteurs pour qui 2 jours passés au Sirha équivalent parfois à 6 mois
de travail.
Quel
sentiment éprouvez-vous ?
Du bonheur, tout simplement. Et le sentiment que la vision que nous avons de ce salon,
dont la capacité à créer des réseaux interactifs est grande, est partagée avec nos
principaux visiteurs.
Il n'empêche
qu'il y a eu de la grogne et, parfois, le sentiment d'une certaine morosité pour les arts
de la table
C'est toujours le risque avec la nouveauté. Il ne faut pas oublier que nous avons une
augmentation de surface de 15 % avec le Hall 6 et l'extension 66. Nous avons mis dans
ce bel écrin une partie de ce qu'il y a de plus beau, mais ce qui est nouveau peut avoir
tendance à déranger, car on manque de points de repère. C'est vrai aussi que le secteur
des arts de la table n'est pas visité par la grande foule et que certaines entreprises se
sont décidées assez tard pour venir à Lyon.
Mais
avez-vous porté attention aux remarques ?
Bien sûr ! Nous avons déjà rencontré des exposants, ceux qui étaient mécontents et
ceux qui ne l'étaient pas. Nous allons travailler avec les principales entreprises des
arts de la table pour imaginer un plus pour eux.
L'Espace Étonnants
Beaujolais, joliment conçu par Vavro, le designer lyonnais.
Il y a
eu aussi l'espace Design Attitude qui a été remarqué
Il était important de proposer une autre adaptation au marché. Dans ce hall tout
récent, on trouvait de magnifiques nouveautés parfaitement mises en scène.
Certains
exposants évoquaient la proximité d'Équip'Hôtel, qui a eu lieu en automne dernier, et
la désertion de la clientèle parisienne. Est-il utopique d'imaginer une harmonisation
des dates ?
Historiquement, le Sirha est bâti sur les métiers de bouche autour du monde de la
restauration, de l'hôtellerie et de l'alimentation. Il n'a jamais changé de date ni de
cible. Il nous appartient de savoir rebondir pour conserver la confiance de nos clients.
Beaucoup de nouveaux venus ont découvert le salon, y ont trouvé une excellente ambiance
et en sont repartis enthousiasmés d'avoir vu une équipe travailler avec beaucoup
d'humilité et de coeur.
La nouveauté
était aussi cette entrée dans la ville à travers un écran géant et des animations !
C'était exceptionnel. Avec le maire de Lyon, nous partagions l'ambition de faire vivre le
salon en ville comme un gigantesque clin d'oeil aux métiers de bouche qui en sont à
l'origine.
Quelles sont
les perspectives pour 2007 ?
L'édition 2007 est encore loin, mais je peux d'ores et déjà vous annoncer que nous
aurons un événement pré-Sirha le vendredi 19 janvier à l'occasion du traditionnel
Marché aux Vins d'Ampuis, qui permettra aux grands acheteurs et aux grands cuisiniers
d'être reçus et d'y découvrir les vins
un secteur encore trop faible au Sirha. zzz12
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L'Hôtellerie Restauration n° 2910 Hebdo 3 février 2005 Copyright © - REPRODUCTION INTERDITE