du 24 février 2005 |
HÉBERGEMENT |
Climat de France LOUVRE HOTELS RACHÈTE LA MARQUE À RMH Acquise en juillet dernier par le groupe propriétaire de Balladins - RMH Hôtels -, la marque Climat de France retourne aujourd'hui dans le giron de Louvre Hotels. Partir, revenir." Cette histoire là, ce n'est pas du Lelouch, mais ça y ressemble sacrément. Voyez par vous-même : lundi 12 juillet 2004 (lire L'Hôtellerie Restauration n° 2882 du 22 juillet 2004), le groupe RMH, après avoir mis la main sur le réseau Balladins en 2002, finalise l'acquisition de la marque Climat de France auprès de Louvre Hotels (société réunissant Envergure et Concorde Hotels). Objectif des nouveaux acquéreurs : développer une chaîne volontaire à l'intention d'exploitants indépendants qui ne peuvent pas rejoindre leur chaîne. Respect des normes oblige. 6 mois plus tard, l'aventure semble se dérouler plutôt bien "puisqu'une trentaine d'hôtels ont décidé de rejoindre Climat de France", indique Sam Thomas, directeur du développement et de la franchise de RMH Hôtels. Seule ombre au tableau : quelques franchisés Kyriad - dont certains portaient autrefois les couleurs de Climat de France - ont du mal à avaler la pilule. À la suite de la fusion entre Envergure et Hôtels & Cie en 1999, la marque en question ainsi que Clarine ont été abandonnées au profit de la création de Kyriad. Alors voir l'enseigne s'en aller ailleurs en 2004, ça en interpelle plus d'un. Réaction affective, peur de l'apparition d'un concurrent potentiel , les dents grincent. À tel point que l'Association des investisseurs franchisés Envergure (Aife) intervient auprès de son franchiseur. "À la suite de cette cession, nous avons demandé à Louvre Hotels d'abonder plus largement au budget marketing de Kyriad", confie André Rouzé, secrétaire de l'Aife. Une requête qui a fait mouche. La preuve : présidée aujourd'hui par Yann Caillère, Louvre Hotels vient purement et simplement de procéder au rachat de la marque Climat de France. Un acte à la fois courageux, et d'une grande lucidité. Et cette fois-ci, l'enseigne ne risque pas de quitter de sitôt le siège de Torcy (77). "Les investisseurs qui travaillent avec nous avaient fort peu apprécié la vente de la marque. D'autant qu'ils n'en avaient pas été informés au préalable", explique Yann Caillère. Et de poursuivre : "Nous sommes un grand groupe et nous misons sur l'avenir. Cela signifie que nous avons décidé de réparer notre erreur. Et puis maintenant, nous regardons droit devant." Mettre l'accent sur
Balladins Supérior Quant à l'Aife, elle se félicite de la
tournure qu'a pris cette affaire. "Nous n'avions pas imaginé la vente de Climat
de France au départ, encore moins son rachat. Il n'empêche que nous sommes ravis de
cette décision", commente André Rouzé. |
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L'Hôtellerie Restauration n° 2913 Hebdo 24 février 2005 Copyright © - REPRODUCTION INTERDITE