du 03 mars 2005 |
RESTAURATION |
Zoom sur
ROMAIN KOPPENS
21 ans, commis à la viande
D'où ? Franconville (95).
Avant ? Barman dans une brasserie.
Pourquoi ? Parce que la cuisine me plaît et que je dois savoir tout faire si je
veux un jour devenir patron.
La télé ? C'est une émission sympa, mais je n'ai pas fait cela pour me retrouver
devant les caméras. Au début, en plus, c'était un peu gênant.
Depuis l'ouverture ? Je suis content, ça se passe bien.
La cuisine n'est pas un métier facile. Elle demande beaucoup de rigueur.
Formation envisagée ? Je ne retournerai pas à l'école.
Si j'apprends, ce sera aux côtés de Cyril Lignac.
Projets : Pouvoir monter un jour mon affaire.
BÉRÉNICE PLAINE
25 ans, responsable du garde-manger des
entrée
D'où ? Charenton-le-Pont (94).
Avant ? J'ai passé mon bac. Je voulais être chanteuse. Je suis allée à la fac
où j'ai décroché une maîtrise en psychologie de l'enfant. Et j'ai chanté pendant un
an dans un cabaret à Paris. J'avais le projet d'ouvrir un restaurant. Cette aventure,
c'est une façon d'acquérir les bases.
La télé ? La télévision ne m'a pas dérangée. Le plus dur, c'est d'avoir les
cameramen et les perchistes derrière notre dos alors que l'on est train de faire un TP.
Je me suis accrochée. J'ai voulu aller jusqu'au bout.
Depuis l'ouverture ? C'est 4 heures de sommeil par nuit car j'habite assez loin.
Formation envisagée ? Je compte passer le CAP en juin en candidate libre.
Projets ? Monter en grade le plus rapidement possible.
Je fais tout pour passer chef de partie.
ADRIEN MARTIN
20 ans, commis au garde-manger
D'où ? Angers (49).
Avant ? J'étais électricien de spectacle.
Pourquoi ? La cuisine représente pour moi un moyen de me faire plaisir. Je
cuisinais avec mon père. J'ai recherché sa fierté au travers de cette émission. J'ai
entendu parler de ce recrutement alors que j'étais en recherche d'emploi.
La télé ? On m'avait dit que ce n'était pas du show.
La télévision influence le comportement dans la mesure où l'on est stressé.
Depuis l'ouverture ? J'ai appris le respect vis-à-vis des collègues, du travail
et du chef. L'équipe s'est constituée les uns par rapport aux autres.
Formation envisagée ? J'espère passer le CAP en juin en candidat libre. Je prends
des cours généraux par le Cned. Côté cuisine, ce sera la pratique.
Projets ? Pour l'instant, je travaille pour le chef Lignac. Mon grand rêve, c'est
d'ouvrir un restaurant cabaret sur Toulouse, car je pourrai concilier la cuisine et mon
goût du spectacle.
ORIANNE TASSIN
22 ans, commis au garde-manger
D'où : Sannois (95).
Avant ? Je travaillais dans le restaurant d'une maison de retraite. J'ai aussi
été employée dans un labo photo.
Pourquoi ? J'avais déjà commencé à apprendre la cuisine après la troisième.
Mais j'ai dû interrompre mes cours pour des raisons personnelles. J'ai trouvé cette
annonce dans un magazine de programmes de télé.
La télé ? Je me disais que je me sentirais mieux sans les caméras ! Il y a eu
une sélection et il a fallu donner le meilleur de soi-même.
Depuis l'ouverture ? C'est le travail, du matin au soir. Je me suis battue pour
faire l'ouverture du restaurant.
Formation envisagée ? À moyen terme, j'aimerais passer le CAP. Avant l'émission,
je suivais des cours de secrétariat médical par correspondance que je voudrais terminer.
Mais depuis l'ouverture, je n'ai pas eu le temps de toucher à un seul bouquin.
Projets ? Rester dans cette cuisine.
MICKAËL PIERRE
20 ans, commis au poisson
D'où ? Aubervilliers (93).
Avant ? Je ne faisais rien.
Pourquoi ? Surtout pour avoir un métier en main. J'ai rencontré quelqu'un à
l'ANPE qui m'a parlé de cette émission. Moi, ce qui m'intéressait, c'était le travail.
Ensuite, il y a eu un déclic. Je n'étais jamais entré dans une cuisine.
Je n'y avais jamais pensé. On ne m'en avait jamais parlé.
La télé ? J'ai pris mes distances. Je ne suis pas une star.
Depuis l'ouverture ? Je suis super content. J'ai l'impression de tenir le bon bout
d'un truc qui ne peut être que positif.
Ça change la vie.
Formation envisagée ? Pour l'instant, je fais le poisson.
Je m'occupe de la mise en place, du dressage. Je vais prendre mes marques. Après, je
verrai.
Projets ? D'ici 10 ans, j'aimerais bien être chef et aussi montrer aux autres ce
que je sais faire.
Alexandre Trognon,chef
de partie à la viande À 21 ans,
Alexandre Trognon a suivi Cyril Lignac dans cette aventure. Les deux ont déjà travaillé
ensemble à La Suite. "C'est un challenge. |
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L'Hôtellerie Restauration n° 2914 Hebdo 3 mars 2005 Copyright © - REPRODUCTION INTERDITE