du 10 mars 2005 |
VIE PROFESSIONNELLE |
PREMIER MÉMORANDUM AU FÉMININ
Umih-Elles fait le ménage dans les textes
Officialisée lors du congrès de Strasbourg, l'an
dernier, l'association Umih-Elles regroupe des femmes qui revendiquent leur
professionnalisme et leur rôle souvent déterminant dans l'entreprise. Cette structure
est portée par 5 personnalités du monde de l'hôtellerie, de la restauration et du
syndicalisme : Agathe Albertini, Dany Deleval, Françoise Leroy, Anne-Sophie Pic et
Christine Pujol. Elles viennent de rendre public les premiers dossiers auxquels elles
souhaitent s'attaquer avant d'être reçues, le 17 mars prochain, par Nicole Ameline,
ministre de la Parité et de l'Égalité professionnelle. Un mémorandum de bon sens.
Umih-Elles réclame l'instauration
automatique d'un statut qui reconnaisse la place de l'exploitante. "Aujourd'hui,
les épouses qui participent à l'activité de l'entreprise familiale peuvent bénéficier
du statut de conjointe collaboratrice, qui ouvre des droits en matière sociale, de
retraite, de formation et en cas de divorce ou de décès du chef d'entreprise.
Ce statut résulte d'une démarche volontaire du couple. Umih-Elles propose son
automaticité afin de bénéficier de droits identiques au chef d'entreprise et de remédier à la situation précaire des femmes
de ce secteur."
Pour une licence IV attribuée aux deux
époux. "Il est anormal que la licence IV attribuée aux débits de boissons
alcoolisées se trouve d'office inscrite au nom de Monsieur, même si l'établissement est
propriété de Madame. Les lois antiproxénétisme de Marthe Richard sont désuètes et
maintiennent les femmes dans une situation de dépendance contraire aux droits les plus
élémentaires d'une société moderne. Umih-Elles en demande la révision."
Une garde des enfants adaptées aux
contraintes horaires. "L'amélioration des conditions de vie professionnelle et
familiale pour les couples dans nos métiers serait de nature à créer des emplois. Ces
propositions sont destinées aux exploitantes et aux salariées. La garde des enfants est
cruciale pour s'engager dans des métiers à horaires décalés. Umih-Elles demande une
adaptation des heures et jours de travail des gardes à domicile et en crèche. À l'égal
de la législation de droit commun pour les salariées, y compris les dirigeantes, les
exploitantes doivent pouvoir bénéficier d'indemnités et de congé de maternité."
Sy. Soubes zzz74v
Article précédent - Article suivant
Vos questions et vos remarques : Rejoignez le Forum des Blogs des Experts
L'Hôtellerie Restauration n° 2915 Hebdo 10 mars 2005 Copyright © - REPRODUCTION INTERDITE