du 24 mars 2005 |
REVUE DE PRESSE |
DANS
LE MONDE
Les belles pêches de Gérard Allemandou
[
] On va et retourne à La Cagouille, son
restaurant parisien, pour le goût inimitable des coques au beurre salé servies d'office,
la chair nacrée d'un merlan simplement poêlé ou d'une raie en chaudrée (pochée), car,
ne feignons pas de l'oublier, l'enseigne est charentaise [
].
Empruntant la formule d'Alain Chapel, Gérard Allemandou dit
que "la cuisine, c'est plus que des recettes". Le voilà qui livre, avec
ses mémoires gourmandes, celles qui, précisément, ont fait le succès, quasi le
triomphe, de son établissement depuis 25 ans.
Son De la mer à l'assiette est passionnant. Rien qui ne soit l'évidence même, le
bon sens : c'est l'anguille grillée ou en matelote, les moules en éclade ou à la
brûle-doigts, les céteaux simplement poêlés, les casserons (calmars) dans leur encre.
La plupart de ses recettes, à la condition de disposer de bons poissons, sont
transposables dans la cuisine ménagère [
].
Avec bonhomie, Gérard Allemandou donne les clés de son paradis. Ses poissons, "c'est
la criée de Rungis", où opère un ancien de La Cagouille devenu mareyeur qui
fait la sélection.
L'élevage ? Inévitable pour lui "si
l'on veut épargner les fonds marins et gérer la reproduction des espèces". Il
condamne les techniques absurdes de gavage de thons captifs que l'on ferait mieux de
laisser en liberté, plutôt que de les nourrir avec des chinchards [
].
Depuis le 1er janvier 2002, le poissonnier doit
afficher l'état civil et l'origine - mer, élevage, zone de capture - de sa marchandise,
garantir la traçabilité des poissons proposés. Ainsi les consommateurs devraient-ils en
principe faire la différence sur l'étal du poissonnier, en grande surface ou sur les
marchés, entre la sole de l'île de Ré et celle de Hollande, le rouget de roche de
Méditerranée et celui de Dakar, entre poissons capturés en mer et produits d'élevage.
Gérard Allemandou trouve ces mentions insuffisantes : "On pourrait parfaitement
rendre obligatoires le nom du port de débarquement et la date de passage en criée",
seules mentions efficaces, en effet, pour juger la rigueur d'un pêcheur.
De la mer à l'assiette, Éditions du Pacifique, 2004, 128 pages, illustré d'aquarelles
de Serge Benbouche. 30 E.
Jean-Claude Ribaut
"Un hôtel particulier sublime dans un parc, une cuisine éblouissante
Une
halte dans la maison parisienne de Jean-Pierre Vigato est un grand moment
gastronomique."
Dans L'Express : Apicius à Paris.
DANS
MIDI LIBRE
À Nîmes, L'Étincelle fête les 20 ans
de la mention sommellerie
"L'Étincelle ? C'est une grande famille !"
Leur famille, celle des 70 ex-élèves, réunis dans le lycée d'enseignement
professionnel nîmois, pour fêter les 20 ans d'existence de la mention sommellerie.
Vignerons, cavistes, courtiers, restaurateurs
autant
de profils éclectiques tournés vers une même passion, "celle du vin, bien sûr.
À l'image de la soif de vaincre qui anime les 3 professeurs-fondateurs de ce diplôme :
Alain Fanjaud, Gérard Bouvet, Pierre Augier", lance Philippe Pares, promotion
1985-86, chef de rang à la table parlementaire de l'Assemblée nationale [
].
"Ils ont su nous transmettre leur volonté d'apprendre. Grâce à eux, j'ai eu le déclic." Logique : après un CAP ou un
BEP restauration, rares sont les ados à envisager une carrière dans cette filière.
Dominique Laporte, Meilleur sommelier de France, aujourd'hui caviste à Montpellier, se
voyait ainsi cuisinier. "À L'Étincelle, on m'a transmis le virus. Par exemple,
ce n'était pas les profs que nous rencontrions au début de notre scolarité, mais des
vignerons. Aujourd'hui encore, nous allons tous dans les vignobles." [
] Ils
sont 220, une quinzaine de filles et garçons chaque année, à avoir intégré ce cursus
unique dans l'académie. "80 % d'entre eux travaillent encore dans les professions
liées à l'hôtellerie et à la restauration", se félicite Alain Fanjaud,
professeur. [
]
M.-L. G.
"Passé jadis chez Léon de Lyon avec Jean-Claude Péquet et Jean-Paul
Lechevalier, Bernard Mathé connaît ses classiques et sait choisir ses produits. Une
vraie providence gourmande où cartes des vins et des mets sont joliment troussées.
"
Dans Le Progrès : Hôtel-restaurant Schaeffer à
Serrières (07).
DANS
LE FIGARO
Accor Hôtels, une marque ombrelle qui
jette un froid
Les marques Etap Hotel, Sofitel
ou Mercure vont-elles disparaître ? "Il n'en est pas question, certaines ont un
taux de notoriété de plus de 95 %", affirme-t-on à la direction de Accor.
Pourtant, tout porte à croire que le groupe hôtelier suit le chemin déjà emprunté par
de nombreuses multinationales comme Danone et s'apprête à rationaliser son portefeuille
de marques, à le concentrer pour préciser leur positionnement et accroître leur
puissance [
].
André Martinez, membre du directoire de Accor, en charge de
l'hôtellerie Europe, Moyen-Orient et Afrique, ne dit pas autre chose. "La
création de Accor Hotels est liée à l'arrivée du commerce électronique, explique-t-il.
Nous avons créé un portail complémentaire de nos marques hôtelières sur lequel nous
avons mis en vente la totalité de notre offre. Ceci nous permet de maximiser notre
efficacité commerciale et de développer une capacité d'attraction supplémentaire."
Aujourd'hui, le portail représente
d'ailleurs 7 à 8 % des ventes, du Formule 1 au Sofitel.
Ce développement draine de nouveaux consommateurs vers les
enseignes du groupe, mais il ne satisfait pas, loin de là, les franchisés. Lors du
dernier congrès des propriétaires de Novotel à Marrakech, des voix comme celles de
Jacques Fayet, leur président, se sont à nouveau élevées contre la place jugée "beaucoup
trop importante" d'Accor Hotels, dont certains craignent qu'elle ne prenne
bientôt la place des marques locales sur les enseignes [
]. La carte de
fidélisation Accor et la signature Accor Hotels sur tous les produits suscitent en tout
cas l'inquiétude chez des hôteliers persuadés que le train est lancé à toute vapeur
et que rien ne l'arrêtera, pas même la fidélité de consommateurs de plus en plus
habitués au cobranding. Attachés à leurs particularismes locaux, ils sont, eux,
persuadés que "les clients ne viennent pas dans un hôtel Accor, ils viennent
pour un Ibis ou un Novotel".
Aymeric Mantoux zzz22v
"Le terroir alsacien ne semble guère avoir de secret pour ce néophyte doué,
Jean-Yves Leroux, qui joue avec aise avec les saveurs, les épices et les traditions
d'ici."
Dans Les Dernières Nouvelles d'Alsace : L'écluse à
Altwiller (67).
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L'Hôtellerie Restauration n° 2917 Hebdo 24 mars 2005 Copyright © - REPRODUCTION INTERDITE