du 7 avril 2005 |
VIE PROFESSIONNELLE |
BAISSE DE LA TVA AU 1ER JANVIER 2006
L'Umih profite de la campagne Des Métiers, Un Avenir pour lancer un avertissement à l'État
La baisse de la TVA au 1er janvier 2006 est indispensable pour honorer les engagements envers les salariés et vis-à-vis de l'emploi, rappelle André Daguin.
Profitant du
succès de la campagne Des Métiers, Un Avenir, André Daguin vient d'adresser un courrier
aux représentants des différentes institutions de l'État dans lequel il rappelle
l'importance de la baisse de la TVA. Extraits.
"Grâce aux aides accordées à la profession en 2004, le secteur des CHR a signé
un avenant à la convention collective et un accord sur la prévoyance ainsi qu'un accord
sur la formation professionnelle. En plus d'une revalorisation de plus de 10 % du Smic
applicable dans le secteur, les mesures négociées dans le cadre de la convention
collective prévoient toute une série d'avancées sociales importantes afin de moderniser
la profession et de lui donner un nouveau souffle. (
)
Ces accords ont été étendus et rendus obligatoires pour toutes les entreprises du
secteur en janvier 2005, mais ne pourront être respectés sans la baisse de TVA prévue.
(
) La baisse de TVA au 1er janvier 2006 qui succèdera aux aides
transitoires, est indispensable pour honorer les engagements envers les salariés et
vis-à-vis de l'emploi. Elle est l'élément-clef qui nous permettra de créer, comme nous
nous y sommes engagés et comme les experts le pensent, un nombre considérable d'emplois
(les experts citent plusieurs centaines de milliers) dans un secteur qui est actuellement
en pénurie de main-d'oeuvre.
Si cette clef venait à manquer, c'est tout l'équilibre de ce plan qui serait mis en
péril : plusieurs dizaines de milliers de licenciements, dépôt de bilan
mais
surtout une perte totale de confiance dans l'avenir et dans l'Europe. (
) Le rôle de
l'Europe dans ce dossier TVA doit être mesuré à sa juste valeur. Si un accord unanime
des 25 pays membres sur l'application du taux réduit à la restauration est vivement
souhaitable, mais ne pouvait être obtenu, d'autres voies doivent être envisagées
notamment au regard du principe de subsidiarité qui s'applique en droit communautaire. La
baisse de TVA sur la restauration française n'étant pas de nature à créer de
distorsion vis-à-vis des autres États, il ne saurait être question de se trouver
confronté à un blocage européen sur ce sujet : l'Europe aurait tué
les CHR français et dans le même temps la confiance que se secteur a placé dans le
gouvernement." zzz74v
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L'Hôtellerie Restauration n° 2919 Hebdo 7 avril 2005 Copyright © - REPRODUCTION INTERDITE