du 14 avril 2005 |
RESTAURATION |
OUVERTURES ET RÉNOVATIONS
La restauration renforce son offre en Charente
Cognac (16) Tandis que Buffalo Grill réfléchit à une implantation sur la commune limitrophe de Châteaubernard, la cité de Cognac connaît quelques bouleversements en matière de restauration.
objectif des investisseurs : séduire une
clientèle évaluée à 300 000 touristes par an, renforcée des milliers d'employés
travaillant dans les entreprises et zones d'activité locales. Sans compter l'apport des
différents salons ou manifestations d'ampleur nationale (Atlanpack, Festival du Polar,
etc.) organisés tout au long de l'année.
Les projets se multiplient donc, pour la plus grande joie
des consommateurs qui voient ainsi l'offre culinaire se diversifier en se renforçant.
Ainsi de la réouverture récente du restaurant emblématique La Courtine, en bord de
Charente, devenu sans succès
Restaurant du Parc 4 ans durant, relancé par un natif de Cognac, Yves Adol, qui a vendu ses deux sites parisiens pour réaliser le projet. 94 places
intra-muros, 80 en terrasse, des produits régionaux, du bois en décor, une guinguette en
été, et un franc succès depuis l'inauguration en juillet dernier.
De quoi donner de bonnes idées à la concurrence. Ainsi du fameux Coq d'Or dirigé depuis
une décennie par Frédéric Audouard et qui, fort de ses 220 places et de ses 300
couverts journaliers, se dote d'une nouvelle vaisselle et d'une nouvelle carte. Sa formule
brasserie façon Kanter concurrence d'ailleurs son voisin de l'autre côté de la place François Ier
(L'Express drivé par Thierry Saviot, 80 places et 100 en terrasse), qui de son côté ouvre un étage brasserie de 45 places,
tandis que d'autres modernisent ou redécorent. Le Duguesclin avec Gilles Guéguen aux
commandes couvre sa terrasse estivale, tandis que le Cognac Café devient par franchise
interposée le Garden Ice Café (110 places, avec J.-M. Legrand pour directeur).
Quant à la Belle Époque, reprise en 2002 par Virginie et Romain Bonin, elle change son
décor, sa stratégie d'accueil (bar fermé l'hiver, restaurant optimisé) et sa carte.
Tout n'est cependant pas positif dans la capitale cognacaise.
Ces ouvertures et rénovations ne
doivent pas faire perdre de vue la disparition de
certains : la Boîte à Sel, le Sens Unique, Les Abattoirs, le Bistrot des Quais. Et les
investisseurs à venir devront également tenir compte de certains paramètres, comme la
disparition presque programmée du Festival du Film Policier, financé par
l'interprofession du Cognac qui aura plus apporté à la notoriété de la ville qu'à son
produit phare. Au pays traversé par une Charente que le roi François baptisait "le
plus beau ruisseau de mon royaume", la vie des restaurateurs n'a rien d'une
rivière tranquille.
Jean-Pierre Gourvest zzz22v
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L'Hôtellerie Restauration n° 2920 Hebdo 14 avril 2005 Copyright © - REPRODUCTION INTERDITE