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du 28 avril 2005
CONJONCTURE

BAROMÈTRE DBO MG HÔTELS & TOURISME MARS 2005

La fréquentation s'améliore sensiblement dans le 4 étoiles parisien

Le taux d'occupation moyen a grimpé de 6,6 % au cours du 3e mois de l'année. Par contre, les prix moyens chambre continuent de baisser dans le haut de gamme de la capitale.

Les mauvaises performances du mois de février 2005 pourraient finalement n'avoir été qu'un faux. L'hôtellerie haut de gamme parisienne a en effet plutôt bien tiré son épingle du jeu au cours du mois de mars enregistrant une progression de 3,8 % de son revenu par chambre disponible (RevPar). Une hausse qui provient pour l'essentiel de l'augmentation des taux d'occupation : 67,8 % contre 63,6 % en mars 2004 (soit + 6,6 %).
Cette amélioration de la fréquentation touche l'ensemble des familles de l'hôtellerie 4 étoiles de la capitale, à l'exception notable des établissements dits de Charme. Ces derniers ont de fait accueilli moins de clients que l'année précédente avec un taux de remplissage en repli de 1,6 % à 62,8 %. Pour ce qui concerne les autres catégories, les gains d'occupation constatés sont particulièrement sensibles puisque les Palaces et hôtels de Grand Luxe gagnent 6 %. Quant aux établissements First class et Gros porteur, ils affichent une hausse de presque 8 % (7,6 % très précisément).
Si le retour de la demande paraît donc se confirmer, les prix moyens chambre (RMC) ont en revanche, eux, toujours autant de difficultés à retrouver du poil de la bête. D'ailleurs les chiffres parlent d'eux-mêmes : le prix moyen chambre des 4 étoiles de la capitale plonge de 2,6 % en mars atteignant 220 E contre 225 E en 2004.
En fait, le contexte économique continue de peser lourdement sur le tarif payé par les clients. Les variations du dollar, en particulier, ont un impact marqué sur les prix moyens. La clientèle américaine qui est de nouveau présente sur Paris négocie davantage les prix en raison d'un taux de conversion assez défavorable. Parallèlement, la demande ne gomme pas les habitudes prises au cours des 2 dernières années. Réservations de dernières minutes,
consommateurs de moins en moins fidèles, attention soutenue au prix… engendrent une pression marquée sur les RMC. "Cette tendance lourde sera difficile à faire disparaître et, sauf à voir l'économie repartir très fortement, il est probable qu'elle perdurera une partie de l'année", selon les responsables du cabinet BDO MG Hôtels & Tourisme.
Claire Cosson avec BDO MG Hôtels & Tourisme zzz20h

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L'Hôtellerie Restauration n° 2922 Hebdo 28 avril 2005 Copyright © - REPRODUCTION INTERDITE

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