du 28 avril 2005 |
REVUE DE PRESSE |
DANS
LA DÉPÊCHE DU MIDI
Le pizzaïolo fait de la résistance
La municipalité d'Albi a lancé
les bulldozers depuis un mois sur le site des Temps Modernes. Ce complexe commercial de
plus de 8 000 m2 inauguré en 1989 avec 50 boutiques, une patinoire et un
supermarché à l'étage devait être un nouveau coeur pour la ville.
"Au bout de 6 mois, j'ai vu les boutiques fermer les
unes après les autres, les clients ne venaient pas et les commerçants ne pouvaient plus
payer leurs charges", explique Alain Belhaire, patron du restaurant Dame Pizza
installé en façade du site, côté rue. À l'abandon depuis, siège permanent des
squatteurs, taggeurs et casseurs de tous poils, le site, devenu décharge, a vu partir un
à un tous les commerçants
installés au départ. Tous sauf un : Alain Belhaire, seul depuis juin 2004.
Ce Lyonnais de 48 ans n'a pas l'intention de se laisser
exproprier sans de solides indemnités. La mairie, sur la foi de l'expertise des services
fiscaux, propose 62 000 E d'indemnités. S'estimant victime, surtout ces 4 dernières
années, de l'absence totale de mesures d'accompagnement par la ville, le pizzaïolo
demande plus de 4 fois cette somme. La balle est dans les mains du juge des
expropriations, qui doit fixer par jugement les indemnités. En attendant, le pizzaïolo
refait sa terrasse avec vue sur le chantier. Sa dernière spécialité maison ? La Pizza
Démolition.
M. L.
"Pour : la cuisine classique de Pierre
Paumel, la cave prodigue en côtes-du-rhône, notamment en châteauneuf-du-pape, le
service conduit sans approximations ni à-coups
"
Dans Le Dauphiné Libéré : La
Sommellerie à Châteauneuf-du-Pape (84).
DANS
LA TRIBUNE DE GENÈVE
La Mérenda magique de Dominique Le Stanc
Les bons bistrots du Vieux-Nice
sont plus que rares. Mais il existe des petits bijoux, des perles qu'il faut fréquenter
pour comprendre que la cuisine de terroir peut se transformer en symphonie.
C'est le cas de la Mérenda de Dominique Le Stanc. Ce
cuisinier a connu la gloire. Titulaire de deux macarons Michelin lorsqu'il exerçait au
Chanteclerc de l'hôtel Negresco à Nice, il rêvait peut-être à ce 3e macaron, si difficile à obtenir
dans un palace. Puis il est parti à Monaco, avant de réapparaître dans ce minuscule
bistrot.
Changement drastique.
Pas de téléphone (il faut passer réserver ou tenter de le faire par un commerçant
voisin). Quelques tabourets et une ardoise. Goûtez la tarte niçoise aux blettes, les
sardines farcies, régalez-vous de la daube de boeuf provençale ou des tripes niçoises.
Inoubliable !
Alain Giroud
"Koodeta pourrait bien devenir le lieu à la mode le plus couru de
la ville ! Thierry Boudraoui en salle et Charles Bonnet en cuisine : la maison est en de
bonnes mains
"
Dans Le Progrès : Koodeta à Lyon
(69).
DANS
LE TÉLÉGRAMME
Les toqués de la pomme de terre
[
] Toqués, il faut croire
qu'ils le sont. Et, au dernier recensement, ils sont 36. Trente-six Toqués de la
Confrérie des Toqués de la pomme de terre. La confrérie a en effet choisi d'en
introniser un nouveau : il s'agit d'Yves Kervévez, chef au restaurant Le Bellevue, au
Cap-Coz à Fouesnant. La cérémonie officielle avait lieu à Trévannec, à l'occasion de
la fête de printemps de la confrérie.
Si, à une époque, la société quimpéroise Germicopa,
numéro 1 français de la création de variétés de pommes de terre et maître à penser de cette confrérie, se faisait
charmer par le strass et les paillettes de grands galas parisiens, c'est désormais sur
ses terres qu'elle choisit de se mettre en valeur [
] "Nous leur permettons
de se faire connaître et eux mettent nos variétés sur leurs cartes. Ça leur plaît
car, avec la pomme de terre, on peut faire preuve de créativité", explique
Thierry Terouanne, directeur du marketing de Germicopa. L'an passé, les chefs ont fait
part de leurs recettes de pommes de terre à l'occasion d'un livre [
]
"Une ambiance cosy attend les clients qui peuvent, de leur tablée,
observer le gril sur lequel va roussir leur viande."
Dans Midi-Libre : Ma Ferme à Sérignan (34).
DANS
LE FIGARO
Le meilleur restaurant du monde est
britannique
C'est un restaurant anglais qui a été désigné le meilleur du monde par Restaurant,
un magazine gastronomique. Un résultat qui confirme, en tout cas, l'évolution de
l'Angleterre comme haut lieu de la gastronomie mondiale. Et, de fait, Heston Blumenthal,
chef du Fat Duck ('Canard gras') et heureux élu, propose un déconcertant menu
dégustation qui est l'aboutissement d'années d'expérimentations personnelles en
gastronomie moléculaire [
].
El Bulli, à côté de Barcelone, en Espagne, et The French
Laundry, en Californie, aux États-Unis, arrivent en 3e position. Le premier
Français, Pierre Gagnaire, à Paris, arrive en 6e position, juste derrière
Gordon Ramsay, le 3 étoiles de Londres.
Au total, 14 restaurants britanniques figurent dans ce Top 50. Ce classement annoncé comme celui des 50 Meilleurs
établissements du monde a été établi par un panel de 500 chefs, critiques et
restaurateurs, dont moins de 40 % ne proviennent pas de pays anglo-saxons. Figurent
également 11 Français, 10 Américains, 4 Espagnols, 3 Italiens, 3 Australiens et un seul
Asiatique
en 49e position.
Certes, le guide Michelin a décerné 3 étoiles à
10 restaurants parisiens et un seul à Londres. Et l'Angleterre, soutiennent les
spécialistes, s'affirme peu à peu comme un haut lieu de la gastronomie mondiale grâce
à 3 tendances singulières : les 'gastropubs', la 'gastronomie moléculaire' et la
cuisine asiatique très spécialisée par ethnie ou par région. Mais on ne peut
s'empêcher d'entendre, en lisant le classement de Restaurant, la réponse du
berger à la bergère.
Th. B. zzz22v
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L'Hôtellerie Restauration n° 2922 Hebdo 28 avril 2005 Copyright © - REPRODUCTION INTERDITE