du 12 mai 2005 |
HÉBERGEMENT |
POUR UNE MONTÉE EN PUISSANCE DE LA CHAÎNE
Le développement de Best Western France passe par Rhône-Alpes
Joël Didillon, p.-d.g., et Stéphane Gauthier, directeur, estiment que, dans la perspective d'une montée en puissance de leur chaîne, la région Rhône-Alpes constitue une cible privilégiée avec l'ambition d'une vingtaine de nouveaux hôtels d'ici à 5 ans.
Joël Didillon, p.-d.g., et Stéphane Gauthier, directeur France. |
Rhône-Alpin (il possède 2 hôtels à Chamonix), Joël Didillon
sait tout des charmes de sa région de coeur. Et il n'ignore pas qu'économiquement, elle
possède des atouts particuliers. Ceci expliquant cela, lors d'un passage à Lyon, il a
situé les objectifs de la chaîne dont il est p.-d.g. depuis 4 ans.
"Nous devons avoir un souci de développement qui doit nous amener autour des 10 %
de parts de marché. C'est le cas dans certaines régions (Paris, Bretagne
) mais pas
dans d'autres. Nous ne jouons pas sur la concurrence entre nos hôtels mais sur la
complémentarité", dit-il. "Même si nous sommes toujours un challenger,
notre position sur le marché français nous donne de légitimes ambitions : nous
entendons être présents dans les grandes villes, y compris sur des emplacements n° 1
avec des hôtels de bonne taille. Best Western a beaucoup gagné en notoriété (N.D.L.R. : un récent sondage publié dans L'Hôtellerie Restauration indique 52 % de taux de notoriété contre 16 %
il y a 5 ans)", indique Stéphane Gauthier, directeur France.
Pour Rhône-Alpes où l'on recense 21 hôtels, les
objectifs sont clairement posés : progresser des 6,4 % de parts de marché actuels à 10
% dans les 5 ans à venir. Comment y parvenir ? Là encore, les cibles sont clairement
définies. "Nous ne sommes pas pressés car nous entendons privilégier
l'emplacement et la qualité de l'hôtelier. Nous voulons également progresser sur le
blason Best Western Premier qui concerne les établissements 4 étoiles. Les Alpes
représentent un secteur stratégique pour une chaîne qui possède une image affaires,
mais en réalité une segmentation 50/50 entre affaires et loisirs", dit
Stéphane Gauthier. "À Lyon, nous représentons 9,9 % de parts de marché sur les 3 étoiles, mais rien en 4 étoiles. C'est
un objectif comme d'avoir des hôtels complémentaires à Aix-les-Bains et Annecy. Et nous
voulons surtout être présents dans toutes les villes de plus de 50 000 habitants où
nous sommes absents : à Roanne et Saint-Étienne où nous avons de bons contacts, à
Valence, Montélimar et Chambéry et nous souhaitons nous implanter à Miribel et
Courchevel. C'est clair, nous avons 800 chambres à gagner en Rhône-Alpes, ce qui
représente entre 18 et 20 hôtels. Là où nous faisions du développement par
opportunité, nous voulons désormais être à l'initiative : c'est le gros
changement", précise Joël Didillon.
Jean-François Mesplède zzz36v
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L'Hôtellerie Restauration n° 2924 Hebdo 12 mai 2005 Copyright © - REPRODUCTION INTERDITE