du 19 mai 2005 |
LICENCE IV |
LES PARIS HIPPIQUES ONT LA COTE
EMBELLIE CONTINUE POUR LE PMU
Un chiffre d'affaires en hausse pour la 7e année consécutive, une clientèle rajeunie et renouvelée, une offre ajustée à la demande : le PMU tient la forme. Notre institution des courses parle aussi d'une densification du réseau traditionnel
Le PMU détient la deuxième place mondiale des paris hippiques
derrière l'opérateur japonais. Avec, pour la 7e année consécutive, un
chiffre d'affaires en hausse. 7,6 MdsE en 2004 (il était de 9,5 % en 2003), soit une
progression de 7,6 % de son activité. Bertrand Bélinguier, p.-d.g., table sur une
croissance moyenne annuelle de 6 % pour les 3 prochaines années. Une embellie sur la
durée donc. Le PMU se qualifie aujourd'hui "d'entreprise de loisirs". Sa
clientèle ? Des femmes. 4 joueurs sur 10 appartiennent à la gent féminine. Les
nouvelles générations. 1 parieur sur 3 a moins de 35 ans. Socialement parlant, les
"profils sont variés". 21 % d'employés, 5 %
d'artisans/commerçants/chefs d'entreprise, 9 % de cadres moyens et professions
intermédiaires, 6 % de cadres supérieurs et professions libérales, 21 % d'ouvriers et
25 % de retraités. "Attiré par la diversification des modes de distribution et
l'évolution de la gamme des paris, 1 parieur sur 4 joue depuis moins de 3 ans",
se réjouit-on au PMU. Après avoir longtemps peiné, notre institution des courses a donc
réussi sa modernisation. Le PMU "allie à la fois l'intérêt du pari, l'émotion
de la course et le spectacle produit par les athlètes de haut niveau que sont les hommes
et les chevaux", affirment ses dirigeants. Une dynamique de l'image associée à
un vrai branle-bas de combat sur le terrain enclenché notamment par l'installation (à
partir de 1999) de nouveaux terminaux informatiques dans les points de vente. En 2003, la
fusion des réseaux de vente du matin et de l'après-midi permet en outre aux parieurs de
jouer dans la plupart des établissements jusqu'au départ de chaque course. Sans oublier
l'émotion visuelle, relayée au coin du zinc grâce à la chaîne de télévision
Equidia. Un réseau qui compte à ce jour 8 530 points de vente (Dom compris) et réalise
95 % du chiffre d'affaires de l'entreprise. En 2004, il s'est en outre agrandi. 388
nouvelles implantations ont vu le jour. Côté jeux, l'introduction de nouveaux modes de
paris (Multi, Pariez Spot ou encore les bornes interactives) puis, l'an dernier,
l'accessibilité à tous les produits et services des hippodromes (grâce à leur
raccordement au système d'information central du PMU) pour les parieurs, "où
qu'ils se trouvent", ont donné autant d'impulsions supplémentaires. Le 15
janvier dernier, le lancement du Nouveau Quinté + vient encore 'optimiser' l'offre.
Celui-ci "a été conçu et développé dans le but de répondre à une demande
des parieurs, à savoir gagner plus et surtout plus souvent". Le Bonus 4 sur 5
"permet d'augmenter de 50 % les chances de gagner", "un Numéro
Plus attribué à chaque récépissé permet aux gagnants du Quinté + dans l'ordre de
remporter la Tirelire ou de multiplier par 10 les autres rapports payables". Une
tirelire dont le montant évolue quotidiennement et qui peut rapporter jusqu'à 5 ME.
"Afin de rationaliser sa gamme de paris, le PMU va procéder au second semestre
2005 à la fusion des paris Couplé et jumelé d'une part, et Trio Urbain et Trio
Hippodrome d'autre part", annonce-t-on. Autres travaux en cours : l'organisation
de 2 réunions (Trot et Galop) tous les après-midi, le développement du réseau Paris
Spot et la "densification du réseau traditionnel". Tant mieux. D'autant
que l'institution défend désormais, dans l'acte de pari hippique, un "acte de
consommation modéré et maîtrisé".
Sylvie Soubes zzz24
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