du 26 mai 2005 |
PERSPECTIVES |
EN BREF
Avec
10 fermetures, hôteliers et restaurateurs du Cantal cherchent repreneurs
Selon l'Insee, avec l'arrivée
prochaine de nombreux chefs d'entreprise à l'âge de
60 ans, ce sont quelque 19 000 affaires, dont 1 800 dans l'hôtellerie-restauration, qui
pourraient changer de mains dans les 10 ans à venir en Auvergne. Enjeu majeur et aventure
humaine, la transmission-reprise d'entreprise se prépare en moyenne pendant 3 ans.
C'est en effet le délai que les experts recommandent, car on ne vend pas son entreprise
comme n'importe quel autre produit, cela va sans dire. "C'est de plus en plus
difficile, analyse André Bouissou, à la tête du syndicat des hôteliers-limonadiers
et restaurateurs du Cantal depuis 20 ans. Lorsque j'ai débuté, on comptait environ
800 entreprises du secteur dans le département ; aujourd'hui, il en reste 600. Il y a
10 fermetures d'établissement par an faute d'acheteurs !
Nous constatons une pénurie de repreneurs, même si nos métiers sont parmi les plus
dynamiques en matière de reprise. Les parents qui souhaitent que leur progéniture prenne
le relais doivent repayer pour transmettre leur bien patrimonial, les banquiers sont
frileux et les repreneurs doivent souvent emprunter ensuite pour réaliser des travaux et
remettre les hôtels-restaurants aux normes."
À la chambre de commerce et d'industrie d'Aurillac, on aide les repreneurs avec des
outils comme le réseau Transcommerce qui propose une bourse d'opportunités, les
assistants techniques accompagnent les cédants dans leur estimation et dans leurs
démarches. "Et nous sensibilisons régulièrement les chefs d'entreprise de plus
de 50 ans", souligne Mireille Amblard, responsable du service
hôtellerie-restauration. zzz36v
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L'Hôtellerie Restauration n° 2926 Hebdo 26 Mai 2005 Copyright © - REPRODUCTION INTERDITE