du 2 juin 2005 |
RESTAURATION |
Comme un grand
départ L'America Club déploie ses voiles
Aux derniers jours
d'avril, l'ambiance au restaurant America Club de Sète rappelle l'avant veille d'un grand
départ de course à la voile. Derniers coups de torchons nerveux sur le bar, comme le
skipper astiquant le pont de son bateau. Dernière vérification des 'vivres', et
dernière touche aux menus prévus. Et surtout : dernier regard sur le large, avant de
commencer une longue saison en cuisines, car la terrasse de l'America Club surplombe la
Méditerranée. Le restaurant vient donc de lever les voiles. À sa tête, le bouillonnant
Sétois, Jacky Bonnieu, entouré de Patrick Guintrand et de Philippe Cocardon, un chef qui
exerçait auparavant ses talents aux côtés d'André Signoret, au Train Bleu. Philippe
Cocardon a donc laissé les quais de la gare de Lyon pour la corniche de Sète, et pour
une cuisine qui s'accommode au clapotement des vagues, comme ce Moelleux d'asperges vertes
avec homard bleu et morilles de printemps
Une cuisine qui joue la carte du prestige,
d'autant que Nicolas Albano rejoint cette année l'équipe de l'America Club. Jacky
Bonnieu a ainsi réussi à s'attacher les services d'un ambassadeur de choix avec l'ancien
chef de La Tamarissière (18/20 au GaultMillau). Mieux : Nicolas Albano va
également prendre directement en charge une dizaine de repas événementiels dans le
courant de la saison, ce qui devrait attirer une partie de la clientèle de La
Tamarissière. "Nicolas Albano a aussi de formidables talents de communicants,
ajoute Jacky Bonnieu, ce qui est un atout pour gérer nos relations avec la presse, la
clientèle, les écoles hôtelières, organiser des événements exceptionnels, et surtout
pour faire encore davantage la promotion de notre chef, Philippe Cocardon." Un
atout supplémentaire pour un restaurant qui s'est déjà taillé une belle réputation
dans la région. L'America Club dispose de 150 couverts (y compris la terrasse), et
propose deux menus de base à 20 E (deux plats) et 26 E (trois plats). Pour un ticket
moyen qui s'établit à 45 E. De fait, l'établissement semble passer à travers la crise,
porté par un vent de raffinement encore davantage affirmé cette année. Ce qui plaît
également à la clientèle touristique qui débarque sur la corniche dès le mois de
juin, sur les traces de Valéry et Brassens. América Club
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L'Hôtellerie Restauration n° 2927 Hebdo 2 juin 2005 Copyright © - REPRODUCTION INTERDITE