du 2 juin 2005 |
RESTAURATION |
Au westminster
hôtel Le Coffee Shop devient Les Cimaises
Depuis notre entrée au Westminster le 1er juin 2002, confie Gilles Grattepanche, directeur des activités touquettoises du groupe de Nicolas Boissonnas Open Golf Club, nous investissons continuellement, mais dans ce qui ne se voit pas : la remise à niveau et aux normes de la technique et de la sécurité. Cette fois, nous avons voulu imposer vraiment notre marque." Le restaurant gros porteur du Westminster (4 étoiles, 80 chambres) le Coffee Shop - sans doute l'un des plus gros succès économiques de la profession dans le Nord-Pas-de-Calais ces 10 dernières années - fait place à une salle contemporaine par le mobilier et la décoration, mais plus classique dans les matériaux et surtout l'esprit brasserie parisienne. Les fauteuils Starck et la décoration branchée détonant avec les boiseries un peu solennelles de l'hôtel avaient fait leur temps. Le nouveau propriétaire a donc décidé de changer radicalement d'ambiance, tout en restant à un iota près dans la même gamme de prix (moins de 30 E de ticket moyen). Première grande modification, l'entrée ne se fait plus par une coursive latérale mais depuis le lobby de l'hôtel, par l'escalier monumental qui mène aux étages. Une seule volée de marches, et les clients entrent par une brèche ouverte à grands frais dans un mur porteur, entièrement entourée de fer forgé.
Une cuisine-spectacle Il débouche ensuite dans une vaste salle quadrangulaire marquée par un puits de lumière au centre, et une cuisine-spectacle ouverte sur l'un des petits côtés. La différence de niveaux entre cuisine et restaurant a disparu, le personnel travaille de plain-pied. Mise en place nappée sur table de bois robuste, cuir à volonté Pas de doute, c'est un vrai restaurant. Mais la clientèle souvent âgée qui le fréquente n'est pas obligée de se ruiner. La cuisine du marché domine avec un plat du jour à 21 E et une formule buffet à 24 E. La carte se situe entre 10 et 25 E pour l'essentiel. Elle est assez compacte, mais
renouvelée 4 fois par an. Manger un seul plat est tout à fait bien vu par le maître
d'hôtel. Le Westminster, qui exploite aussi le soir le restaurant Le Pavillon et mène
une importante activité de séminaires, emploie pas moins de 22 cuisiniers et 16
personnes en salle en configuration de base. Le directeur de l'hôtel, Jean-Luc Paris, est
restaurateur, sommelier en particulier, de formation. Pas question donc de se louper dans
la restauration, en particulier aux Cimaises. Cette table doit tourner autour de 150 à
160 couverts par jour, voire 200. Westminster Hotel |
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L'Hôtellerie Restauration n° 2927 Hebdo 2 juin 2005 Copyright © - REPRODUCTION INTERDITE