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du 9 juin 2005
VIE PROFESSIONNELLE

VASTE PROGRAMME POUR L'UMIH DU CANTAL

Main-d'oeuvre, formation et TVA

Cantal Se regrouper, se parler, faire connaître les difficultés et les aspirations des hôteliers-restaurateurs : André Bouyssou a lancé un message fort lors de l'assemblée générale de l'Umih du Cantal, aux côtés de Jean-Michel Chavarochette et de Dany Deleval.


Les hôteliers-restaurateurs du Cantal veulent changer l'image du département qui, malgré la réalité, est devenu synonyme de froid à cause des bulletins météo.

Notre métier est difficile. Mais nous sommes un peu en léthargie, c'est mauvais. Nous devons nous réunir et crier bien fort qu'il y a des choses qui ne vont pas, a lancé André Bouyssou, président de l'Umih du Cantal. Nous sommes confrontés à de multiples responsabilités qui font que nos métiers sont d'un accès de plus en plus difficile aux jeunes qui souhaitent l'exercer." Il s'est alors tourné vers les représentants des services administratifs pour leur rappeler que "si des professionnels font des erreurs, ce n'est pas de leur faute. Ils ne le font pas exprès. Il faut comprendre qu'ils réalisent des journées interminables et qu'ils doivent être capables de passer à tous les postes existant dans leur entreprise : cuisine, service, plomberie, comptabilité, etc." Quelques rappels ont donc rafraîchi les mémoires sur le Titre Emploi Entreprise, la congélation (pas de viandes ou de poissons crus), l'information des consommateurs sur l'origine des viandes, etc.
Sur le problème désormais récurrent du manque de main-d'oeuvre, Jean-Michel Chavarochette, président de l'Umih Allier-Auvergne et président régional de la commission paritaire de la formation, a rappelé l'intérêt capital de la formation, et a regretté que tous les stages proposés ne soient pas remplis alors qu'ils sont pris en charge financièrement par le Fafih. "Nous devons semer aujourd'hui, former des jeunes pour récolter plus tard et assurer la pérennité de nos métiers."

Et toujours la TVA...
La fermeté était aussi au coeur des propos de Dany Deleval, vice-présidente nationale de la restauration. Avec des questions qui reviennent sans cesse sur le tapis… Sur le paracommercialisme, l'Umih a un budget pour contrer tous ceux qui exercent une concurrence déloyale au niveau des gîtes ou des chambres d'hôte. "Nous voulons arriver à créer une jurisprudence."
Sur la TVA, "le combat continue". Pour l'Umih, la donne reste simple : les accords conclus pour la nouvelle convention collective avec les syndicats seront dénoncés si la TVA ne baisse pas en janvier 2006. "Tout le monde est averti de notre position. En résumé, la baisse de la TVA va nous donner les moyens d'embaucher 100 000 personnes et va nous apporter une bouffée d'oxygène nous permettant d'améliorer notre compétitivité."
Pierre Boyer zzz74v

EN CHIFFRES
Dans le Cantal, 517 hôtels-restaurants emploient 1 734 salariés, 390 indépendants travaillent sans employés, et au total, le secteur a versé 7,375 millions d'euros de cotisations Urssaf en 2004.

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L'Hôtellerie Restauration n° 2928 Hebdo 9 juin 2005 Copyright © - REPRODUCTION INTERDITE

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