du 19 août 2005 |
VIE PROFESSIONNELLE |
Avec 28 adhérents
à son actif Un club hôtelier enfin !
Depuis le temps qu'on en parlait, on avait presque fini par croire que l'indépendance naturelle des Malouins écraserait systématiquement toutes velléités d'union. Mais voilà, c'était sans compter sur la volonté de certains de voir se créer un véritable club hôtelier digne de ce nom sur Saint-Malo. Bon d'accord, il existe déjà un groupement de professionnels. Mais il s'agit davantage d'une association d'hôteliers et limité, de surcroît, à l'intra-muros. Aujourd'hui on fait exploser les murs et l'on parle carrément de Club hôtelier du pays de Saint-Malo. La zone concernée va de Dinard à Cancale s'il vous plaît (en précisant immédiatement, pour éviter de froisser les susceptibilités, que Dinard possède son propre club), englobant des communes comme Saint-Servan, Rochebonne, Paramé À l'heure actuelle, le club compte 28 établissements, "mais l'objectif à court terme est d'en compter rapidement une cinquantaine - il existe quelque 150 établissements sur la zone concernée, dixit Philippe Dangon, le président de ce nouveau club, et propriétaire de l'Hôtel du Louvre à Saint-Malo. Nous ouvrons nos portes à tous les établissements, de l'économique au 4 étoiles désireux de promouvoir une hôtellerie de qualité." Car c'est bel et bien là le mot d'ordre, la qualité. L'arrivée du TGV Loin d'être une coquille
vide, ce club (réparti, dans ses statuts, en 3 collèges : indépendants, chaînes
volontaires et chaînes intégrées) va rapidement ouvrir un site internet avec gestion
des disponibilités accessibles au grand public. "Sur ce point, nous allons très
vite car nous nous sommes largement inspirés du site de nos confrères rennais. Nous
allons d'ailleurs travailler en intelligence avec eux", tout comme avec le CRT,
le CDT et, bien entendu, la CCI qui soutient très fortement ce club tant désiré. Car il
s'agit pour les hôteliers du club d'être prêts et compétitifs lorsque le TGV arrivera
en décembre à Saint-Malo. "Nous devons accroître notre présence hors saison.
Avec le TGV, nous avons une belle carte à jouer et devons bien nous vendre auprès des
Parisiens", notamment lors d'opérations comme les Grandes Marées. Sans oublier,
bien entendu, la clientèle d'affaires. Le bureau |
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L'Hôtellerie n° 2938 Hebdo 19 août 2005 Copyright © - REPRODUCTION INTERDITE