Actualités

 
du 1er septembre 2005
CAMPUS

RENTRÉE SCOLAIRE 2005-2006

"FAIRE AUSSI BIEN QUE L'AN DERNIER"

Dugny (93) Avec des taux de réussite supérieurs à la moyenne académique, le lycée François Rabelais mise sur l'exigence.


Christophe Laborde souhaite l'ouverture d'un CFA au lycée François Rabelais.

Vendredi 2 septembre, 410 élèves feront leur rentrée au lycée des métiers de l'hôtellerie et de la restauration à Dugny, en Seine-Saint-Denis, un établissement qui accueille également une petite centaine de jeunes en filière commerciale. Situé en bordure du parc départemental de La Courneuve, le lycée François Rabelais fait figure d'établissement modèle : un lycée composé de petits bâtiments discrets, épargnés par les tags. "Une école hôtelière", aiment dire certains parents d'élèves. Pour le proviseur, son adjoint, le chef des travaux et les 28 enseignants, le travail a repris il y a déjà quelques jours. L'objectif est clair : "Faire aussi bien que l'an dernier", c'est-à-dire afficher des taux de réussite supérieurs à la moyenne académique. À Dugny, 90,90 % des candidats au bac technologique ont décroché leur diplôme, 72,97 % leur CAP, 93,75 % leur bac professionnel, 77,96 % leur BEP, 87,50 % leur BTS. Même succès pour les mentions complémentaires : 75 % de réussite parmi les barmen, 100 % chez les cuisiniers en desserts de restaurant (9 élèves) et pour les 5 élèves en accueil et réception.
"L'équipe pédagogique est à l'écoute des élèves, exigeante sur le travail fourni et sur la tenue vestimentaire. Le message est clair : il ne faut pas avoir peur de la réalité professionnelle",
explique Christophe Laborde, le proviseur. En
poste depuis une année, il relève deux atouts pour la filière hôtellerie : la proximité avec la réalité professionnelle (les stages et le restaurant d'application) et l'outil de promotion sociale. "60 % de nos élèves sont issus de milieux défavorisés. Ici, ils apprennent à dresser une table, à mettre un nom sur les fromages, un choc culturel en quelque sorte. S'ils travaillent, ils s'en sortent", poursuit-il.

Opérations de prestige
Cette année, certains d'entre eux prendront la direction du Potager du Roi de Versailles (78) dans le cadre d'un partenariat. Au programme : l'étude des produits et de recettes à base de légumes oubliés avec la préparation d'une soirée de gala. Les élèves de bac pro poursuivront l'opération '10 mois d'école, 10 mois d'Opéra', conduite avec l'Opéra de Paris et basée sur l'étude de la place de la table dans l'opéra. Plusieurs représentations sont prévues en avril, dont une avec un buffet élaboré par les lycéens. "Nous privilégions les opérations de prestige qui valorisent et sortent les élèves de leur cadre", précise encore le chef d'établissement. Même chose du côté de l'équipement. Par exemple, les élèves travaillent désormais avec un nouveau nappage en lin. En attendant un lycée agrandi de 1 900 m2. Les travaux devraient débuter l'été prochain.
Lydie Anastassion
zzz68v

2 questions à Agnès Vaffier

La présidente de l'Aflyht (1) a pris les rênes du lycée polyvalent du Gué à Tresmes à Congis-sur-Thérouane (77).

Propos recueillis par L. A.


Agnès Vaffier prend officiellement son poste ce jeudi 1er septembre.

L'Hôtellerie Restauration Quels sont les grands chantiers de l'Aflyht pour cette nouvelle année scolaire ?
Agnès Vaffier
Le premier consiste à clore la rédaction du livret blanc du lycée hôtelier. Nous y décrivons les contraintes techniques, matérielles, pédagogiques propres à un établissement d'enseignement hôtelier. C'est un état des lieux destiné à attirer l'attention de nos différentes tutelles sur le fonctionnement spécifique de nos lycées. Il devrait être terminé en décembre. Ensuite, nous allons travailler sur la formation des enseignants et le recrutement des élèves sur la seconde technologique, en perte de vitesse.

Après avoir dirigé la rénovation du lycée de Dardilly (69) où vous étiez précédemment, vous voilà de nouveau en poste dans un établissement dont la rénovation commence tout juste. Un nouveau challenge ?
Une de mes priorités consistera à rappeler que l'on est d'abord un établissement et ensuite un chantier. Ensuite, pour que les choses se passent au mieux, il faudra anticiper au maximum la résistance au changement de l'ensemble des personnels. Les travaux risquent d'entraîner un ralentissement de la fréquentation du restaurant d'application. À terme, le nouveau visage du lycée devra contribuer à son renouveau. Il faudra donc tout simplement que nous soyons les meilleurs pour compenser le handicap de notre éloignement.

(1) Association française des lycées d'hôtellerie et de tourisme. zzz68v

Article précédent - Article suivant


Vos questions et vos remarques : Rejoignez le Forum des Blogs des Experts

Rechercher un article

L'Hôtellerie Restauration n° 2940 Hebdo 1er septembre 2005 Copyright © - REPRODUCTION INTERDITE

L'Application du journal L'Hôtellerie Restauration
Articles les plus lus...
 1.
 2.
 3.
 4.
 5.
Le journal L'Hôtellerie Restauration

Le magazine L'Hôtellerie Restauration