Actualités

Luc Reversade est installé à Val-d'Isère depuis 25 ans. Ses 6 établissements emploient 120 saisonniers chaque saison. "Cinq mois, c'est long. Nous travaillons 7 jours sur 7. Il ne faut pas que le salarié claque la porte ou ne fasse pas l'affaire. L'enjeu est trop important." Luc applique donc une démarche innovante, bien rodée depuis des années et qui porte ses fruits puisque le turnover de l'année 2005 est égal à zéro. Rarissime chez les saisonniers. "Nous devons être aussi pro qu'un cabinet de recrutement et appliquer un management pointu."

Faculté d'adaptation
Dès le mois d'août, 4 employés se partagent le recrutement en secteurs d'activité : administratif, salle, animation musicale, cuisine. Grâce aux petites annonces passées dans L'Hôtellerie Restauration ou sur des sites internet français et étrangers, les CV arrivent en nombre, et font l'objet de la plus grande attention. "Nous ne recevons aucun candidat, mais tenons à parler à ses employeurs, explique Luc Reversade. Pour moi, le professionnalisme passe après la faculté d'adaptation. Il n'y a pas d'exception, même quand le salarié a une expérience à l'étranger. Pour un poste de plongeur, nous avons téléphoné en Australie. Pour un autre, à Honolulu. Son ancien patron n'en revenait pas de recevoir un appel longue distance pour ce type de poste."  

Qualité de vie
Cependant, pour le saisonnier, - salarié atypique, épris de liberté et de fête -, le salaire n'est pas la seule motivation. Il faut qu'il soit bien dans ses après-skis pour être souriant avec le client, et cela passe par un minimum de confort. Les studios que loue Luc Reversade sont confortables, propres et décorés avec goût. Une exception en station. "Je les pousse aussi à faire du ski, du surf." Il faut dire que ses salariés ont du temps libre. Ils ne font qu'un service, celui du matin ou celui du soir. Une recette à appliquer sans modération. zzz22v