du 6 avril 2006 |
DES MÉTIERS, UN AVENIR |
À L’HÔTEL GÉRARD
Le métier rêvé d’Aurélie et Anthony
Le Tholy (88) Promus gérants d’une sympathique étape vosgienne il y a 1 an et demi, Anthony Lombard et Aurélie Simonin, pas 50 ans à eux deux, apprennent leur métier sur le tas. Une expérience “très enrichissante” qui les conforte dans leur vocation.
Ils ne sont pas encore propriétaires de leur
établissement mais ont déjà “la chance de vivre une expérience très
enrichissante”. Anthony Lombard et Aurélie Simonin, respectivement 24 et 25 ans,
mariage à l’horizon, sont les gérants de l’hôtel Gérard, un 2 étoiles également
crédité de 3 cheminées aux Logis de France. Depuis 1 an et demi, ils se frottent
aux exigences du métier grâce à Gérard Claudel, le président de l’Umih 88, qui
leur a confié la gestion de ce “très chouette hôtel de 20 chambres en fin de
coteaux avec une magnifique vue”.
Lui a suivi un cursus classique. BEP cuisine à l’école hôtelière de
Contrexéville, bac pro cuisine au lycée Stanislas de Nancy, puis une
spécialisation dans la pâtisserie. Ce qui l’amène tout droit aux Bas-Rupts,
étoilé Michelin de Gérardmer, où il exerce pendant 3 ans et rencontre celle qui
va bientôt devenir son épouse. Son parcours à elle est moins rectiligne : “J’ai
toujours été attirée par les métiers de l’hôtellerie mais mes parents voulaient
que je suive d’abord une filière classique. Après avoir obtenu mon bac
économique et social, j’ai pu choisir ma voie. J’ai donc fait un BEP/CAP en
apprentissage en 1 an puis un BP.” Par la suite, Aurélie reste près d’une année
à l’Hôtel La Fayette d’Épinal. Avant que le président de l’Umih 88 ne lui dresse
un pont d’or en lui proposant de gérer l’Hôtel Gérard.
“Chaque jour est
différent”
Sans la moindre parcelle d’hésitation, Anthony et Aurélie sautent
dans la brèche. “J’aime le contact avec les clients, la diversité que nous offre
notre métier. On ne fait jamais la même chose, chaque jour est différent du
précédent. De plus, c’est une filière où il existe beaucoup de débouchés et qui
est épargnée par le chômage”, énonce Aurélie pour justifier son choix. Et si
elle parle aussi des inconvénients (“travailler le week-end, c’était un peu
contraignant au début”), la jeune femme, préposée à la cuisine, n’en démord pas
: “Nous avons beaucoup avancé depuis 1 an et demi, c’est une expérience très
enrichissante.”
Anthony, plus impliqué dans les tâches de gestion, abonde aussi dans ce sens.
“Personnellement, je n’ai jamais autant appris que pendant cette période. On
voit comment les choses se passent, on maîtrise tout de A à Z, on apprend la
polyvalence”, se réjouit-il.
Entourés d’une équipe de 3 personnes “jeunes et débordant d’idées”, les 2 jeunes
gens avouent “ne pas compter [leurs] heures” et être de plus en plus motivés
pour réaliser leur rêve : ouvrir leur propre établissement.
Joseph Tripodi/JBP zzz22v 971d35
ZOOM Umih 88 “Les Vosges offrent beaucoup de débouchés”
Département lorrain le plus touristique avec
ses centres thermaux (Contrexéville, Vittel) à l’ouest et ses stations de ski
(Gérardmer, La Bresse) à l’est, les Vosges ont une belle carte à jouer avec le
passage du bus Des Métiers Un Avenir le lundi 10 avril sur la place des Vosges,
au cœur historique d’Épinal. “Nous avons un fort besoin de main-d’œuvre.
Aujourd’hui, les débouchés sont nombreux chez nous”, assure Gérard Claudel, le
président de l’Umih 88. |
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L'Hôtellerie Restauration n° 2971 Hebdo 6 avril 2006 Copyright © - REPRODUCTION INTERDITE