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Un écrivain new-yorkais à succès, donc relativement fortuné, mais peu disposé à passer pour un imbécile, a tenu à nous faire part de son étonnement après avoir consommé un 'petit noir', assis, précise-t-il, dans un bistrot de Saint-Germain-des-Prés. Doté d'un solide sens de l'humour, notre correspondant veut bien convenir que le VI^e arrondissement est le quartier le plus cher de la capitale, mais il ne pensait pas que la flambée de l'immobilier pouvait avoir de telles répercussions jusque dans la tasse d'un médiocre 'express' servi dans un décor fatigué des années 1960 par un garçon d'une amabilité toute parisienne. Comme on est gentil, on ne vous donnera pas le nom et l'adresse de cet endroit qui déconcerte plus d'un touriste. Mais est-il bien sérieux aujourd'hui pour un professionnel de 'vendanger' en tondant les consommateurs, alors que Maison de la France lance une campagne de promotion auprès des étrangers à qui l'on explique déjà qu'il ne faut surtout pas mettre les pieds à Paris ? Vendre le 'petit noir' 4 E, c'est se préparer à de douloureux lendemains qui ne chanteront pas, sinon qu'il n'y aura bientôt plus d'après à Saint-Germain-des-Prés. zzz24

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