du 15 juin 2006 |
ÉTUDE |
AVANTAGES EN NATURE
La nature du poste détermine le type d'avantages en nature pratiqué chez les indépendants
Avec
un marché du travail qui reste plutôt tendu, les patrons de sociétés
hôtelières et de restaurants indépendantes doivent rivaliser d'imagination
pour dénicher et fidéliser le 'mouton à 5 pattes'. D'autant
plus fortement d'ailleurs que les nouveaux venus - la plupart du temps des jeunes
- ont une vision bien à eux de l'entreprise. En clair, les employeurs
sont aujourd'hui contraints d'améliorer l'ordinaire. Participation, intéressement,
bonus, plan d'épargne retraite, formation, crèches agréées,
centres de vacances… tout est bon pour faire la différence. Reste que
le secteur des CHR se montre - malgré de gros efforts entrepris au cours des
dernières années - encore trop timide en la matière. En particulier
les indépendants. En témoignent les résultats de notre étude.
Évidemment, peu de leurs salariés ne perçoivent aucun avantage
en nature. Seul le garçon de café est oublié dans 10 % des établissements. Les femmes de chambre
ne sont pas beaucoup mieux loties : 19 % des exploitations ne leur offrent aucun
avantage en nature. Un pourcentage qui s'élève à 18 % pour les
veilleurs de nuit et 13 % pour les réceptionnistes. Pour ce qui concerne
les fonctions liées au service en salle comme en cuisine, les avantages
en nature offerts par l'employeur demeurent encore et toujours axés sur les
repas.
100 % des établissements employant des chefs de rang et des
responsables de salle pratiquent en effet ce type d'avantages. 95 % pour les autres postes.
Parallèlement, le blanchissage apparaît comme étant
un avantage en nature assez
rare. Selon la nature du poste, les établissements le pratiquent de 11 % (femmes
de ménage) à 37 % (chefs de réception) des cas pour tous les salariés
de la fonction. À souligner une seule exception notable, mais guère
surprenante : l'agent technique qui se voit proposer un avantage
en nature en blanchissage dans 58 % des établissements où
le poste existe.
Côté primes et autres bonus, la situation n'est pas réjouissante. 18 % à 27 % des employeurs offrent en fait un 13e mois (ou une prime annuelle équivalente) à leurs collaborateurs en restauration. La part du pauvre revient aux barmen puisque 9 % seulement des patrons leur octroient un 13e mois. Pour les postes d'hébergement, ce type d'avantages en nature est davantage pratiqué chez 33 % (femmes de chambres) à 41 % (chefs de réception) des établissements. Enfin, dans le tiers des entreprises comptant un directeur salarié, ce dernier bénéficie d'un 13e mois. n zzz56e
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L'Hôtellerie Restauration n° 2981 Spécial Salaires 15 juin 2006 Copyright © - REPRODUCTION INTERDITE