du 15 juin 2006 |
ÉTUDE |
EN CE QUI CONCERNE LES CHAÎNES
Les groupes chaînés délaissent l'avantage nourriture au profit d'outils plus gratifiants
Surprise ! Les avantages en nature traditionnels
(nourriture et blanchissage) enregistrent un fort recul au sein des chaînes
d'hôtels et de restaurants.
Certes, 38 % des salariés bénéficient encore de
l'avantage nourriture. Ce chiffre n'a cependant plus rien à voir avec les 97 % recensés en 2005, dont 27 % proposaient 2 repas
par jour contre 82 % l'an passé.
Ce fléchissement sensible touche par ailleurs également
le blanchissage. La preuve. Seulement 6 % des employés perçoivent
ce type d'avantage contre 23 % l'année précédente. À croire
désormais que les employés des réseaux intégrés vont 'laver
leur linge sale en famille'. Ou plus sérieusement, que les salariés de ces entreprises
sont en passe de devenir des salariés 'comme les autres'.
En témoigne le net accroissement des avantages récompensant
la fidélité des salariés tels 13e mois ou prime équivalente de fin d'année. Ces derniers concernent
94 % des employés cette année contre 70 % en 2005.
Fort de ces nouveaux éléments, tout porte à croire
aujourd'hui que la problématique d'emploi des chaînes d'hôtellerie
et de restauration n'est plus tant les contraintes spécifiques du domaine d'activité
- depuis les 39 heures généralisées et la disparition du Smic hôtelier
- que le manque de pérennité, d'expérience et de formation du personnel.
Leur principal objectif vise donc à fidéliser davantage leurs collaborateurs.
Le sonnant et trébuchant type 13e mois ou intéressement
constituent bien sûr un gros atout concurrentiel. En tout cas, cette tendance porte sur tous les types de postes de restauration, d'hébergement, administratifs
et techniques, ou au siège des chaînes.
zzz56e
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L'Hôtellerie Restauration n° 2981 Spécial Salaires 15 juin 2006 Copyright © - REPRODUCTION INTERDITE