du 29 juin 2006 |
VIE PROFESSIONNELLE |
LE 68 EN ASSEMBLÉE GÉNÉRALE
Le Haut-Rhin revendique haut et fort son appartenance à l'Umih
De gauche à droite, David Houx, trésorier, Christophe Guillo, directeur du groupement des hôteliers, André Daguin, président national de l'Umih, Pierre Bass, président du syndicat de Guebwiller, et au micro Jean-Jacques Better, président de l'Umih 68. |
Dans
le département de Jean-Jacques Better aussi les préoccupations sont principalement
d'ordre social. Le mode d'application de la convention collective et de l'avenant
de juillet 2004 a été un sujet récurrent. Dans le Haut-Rhin,
l'année 2005 aura également été marquée par une "augmentation
des impayés des clients". Christophe Guillo, directeur du groupement
des hôteliers, a ainsi appelé les adhérents à la méfiance,
surtout "lors des paiements par chèque". Parmi les activités du
bureau, la formation a tenu et continue de tenir le haut de l'affiche. 16 formations
courtes et 6 formations longues ont été dispensées. Ces dernières,
qui ont concerné 40 stagiaires l'an dernier, "s'adressent à deux
cibles", a rappelé Christophe Guillo. Au public demandeur d'emploi,
au travers notamment des stages "préqualification aux métiers de l'hôtellerie-restauration",
et "professionnalisation en cuisine et service en salle", qui permettent
d'acquérir en 3 mois les bases nécessaires à l'employabilité.
Et aux salariés en alternance, au travers cette fois du contrat de professionnalisation.
"Pour la première session, nous avions accueilli 7 personnes.
Pour la 2e, nous en sommes à 12. Sur les 7 personnes, nous avons constaté un abandon et 6 ont obtenu leur diplôme. 4 travaillent actuellement
chez le même employeur et 2 chez un autre
employeur de la branche, ce qui nous donne un taux d'insertion professionnelle de
100 %", a encore indiqué Christophe Guillot en insistant sur le cadre instauré
: stagiaires adultes, orientation clairement choisie, motivation des demandeurs,
parcours individualisé, suivi personnalisé, petits groupes et évaluation
par l'employeur durant la formation. Le Haut-Rhin va aussi au-devant du grand public
avec des soirées de démonstrations culinaires et des cours de cuisine
donnés auprès des particuliers. Des outils de promotions qui portent leurs
fruits. Dans son discours de clôture, Jean-Jacques Better a d'ailleurs longuement
insisté sur "la nouvelle donne", du secteur qui "offre des opportunités
de carrière à tous ceux qui ont le goût des autres, le sens
des contacts, l'attrait pour la diversité…" Et affiche "un
Smic mensuel de 275 E supérieur au Smic de droit commun", a martelé
le chef de file haut-rhinois qui souhaite que la profession fasse désormais
passer un message positif. Pour lui, le contrat de croissance est une passerelle
importante. "Si l'application des 6 jours de congés conventionnels fait
grincer les dents de certains professionnels,
c'est oublier les multiples possibilités d'aménagement du temps de travail,
la simplicité apportée pour le travail de nuit, une prévoyance et
bien d'autres spécificités inscrites dans cet accord." Et de conclure
: "L'individualisme ne mène à rien. Seule l'action collective permet
de peser sur les orientations et de faire avancer les revendications." D'où
l'annonce pour finir du changement de nom du groupement, qui s'appelle désormais
officiellement Umih 68.
Sy.S.
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L'Hôtellerie Restauration n° 2983 Hebdo 29 juin 2006 Copyright © - REPRODUCTION INTERDITE