du 6 juillet 2006 |
LICENCE IV |
AVEC 100 PARFUMS DANS 100 PAYS
Sirops Monin, toujours plus
Chaque année, les Sirop Monin proposent aux élèves des écoles hôtelières en mention bar un concours individuel et par équipe. La 7e édition s'est déroulée mardi 27 juin à Bourges, dans une ambiance à la fois professionnelle et festive. Et pour cause, les chiffres de la société ne cessent de grimper. Le point avec son dirigeant, Olivier Monin.
Propos recueillis par Sylvie Soubes
Olivier Monin lors du concours, avec les 3 vainqueurs de la catégorie Short Drink. |
L'Hôtellerie Restauration
: Alors que le marché du sirop est stable, vous affichez depuis plusieurs
années des chiffres à la hausse. Quelles sont les clés de ce
succès ?
Olivier Monin
: Effectivement, nous sommes à + 10 % à fin mai avec 42 millions d'euros
l'an dernier, et nous devrions atteindre 50 millions en 2006. Ces performances s'expliquent
par le travail de terrain que nous effectuons et la qualité de nos produits.
Nous sommes très exigeants sur le choix des jus. Mieux vaut 10 % d'un bon jus
de fraise que 20 % d'un mauvais. Un bon sirop se distingue par la qualité des
jus et du sucre. Nous sommes un des tout derniers fabricants de sirop à travailler
le pur sucre. Les professionnels apprécient la qualité. Je vous citerais
deux autres chiffres : nous sommes dans 100 pays et nous déclinons 100 produits.
Quels sont les parfums les plus en vogue ?
Le gros des volumes reste les basiques, fraise,
grenadine, pêche, menthe… À côté de ça, on
trouve les spécialités comme le café, les plantes, les épices,
la noisette… Tous les exotiques et les floraux, rose, violette. On vient de
lancer fleur de cerisier et fleur de sureau. Dans quelques mois, on va commercialiser
'pomme granat', c'est de la grenade.
C'est
un sirop que nous avons mis assez longtemps à mettre au point. On va aussi
sortir le thé vert, la rhubarbe et la citrouille. Avec ces produits, on touche
les bars branchés. Ca permet aux barmen de se différencier, d'être
toujours plus créatifs, de séduire d'autres clientèles.
Comment le sirop évolue-t-il au sein du bar ?
Ce qui marche très bien à l'étranger,
mais qu'on ne trouve pas encore beaucoup en France, c'est le granita. Le bar est
équipé d'un mixeur et au lieu de proposer, par exemple, une simple menthe
à l'eau, le barman va servir une émulsion. La boisson devient une animation
en soit et ça plaît énormément aux nouvelles générations.
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Sur
le podium Le 7e challenge Monin a couronné : Catégorie Long Drink : Jonathan Combo, du lycée d'Eragny-sur-Oise Catégorie Short Drink : Olivier Lacelle, du Lycée de La Rochelle Concours par équipe : Lycée de La Rochelle Trophée de la Meilleure décoration : Stéphane Maitre, du Greta Belliard à Paris |
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L'Hôtellerie Restauration n° 2984 Hebdo 6 juillet 2006 Copyright © - REPRODUCTION INTERDITE