du 13 juillet 2006 |
JURIDIQUE |
MÉMO
Accord sur la santé au travail et la prévention
des risques professionnels en restauration rapide
Le Snarr (Le Syndicat national de l'alimentation
et de la restauration rapide) et l'ensemble des partenaires sociaux ont signé
un accord relatif à la santé au travail et à la prévention
des risques professionnels.
Cet accord s'inscrit dans la continuité des travaux menés
depuis 2002, qui a déjà donné lieu à l'élaboration,
en collaboration avec l'INRS, d'une brochure relative à la prévention
des risques professionnels en restauration rapide.
Il est prévu dans cet accord, que les salariés rejoignant
le secteur de la restauration rapide seront sensibilisés, dès leur phase
d'intégration, aux règles d'hygiène, de sécurité aux postes
de travail et de sûreté alimentaire. En outre, ils recevront un guide
d'accueil qui recensera les risques les plus fréquents et leur présentera
la meilleure façon de les éviter.
Les salariés effectuant des livraisons à domicile
bénéficieront d'une évaluation de leur connaissance du Code de la
route et d'une formation à la conduite en sécurité.
Plus généralement, tous les salariés de la branche
bénéficieront d'une information sur les risques liés à la
consommation du tabac, de l'alcool et des drogues.
Le chef d'établissement devra porter une attention particulière
à l'aménagement des lieux de travail et choisira les nouveaux équipements
en considération du niveau de sécurité qu'ils présentent et
de leur conception ergonomique.
D'autre part, l'accord officialise l'existence du groupe de travail
paritaire 'Santé au travail' de la branche, qui se voit confier le soin de
définir les priorités liées aux spécificités du secteur
de la restauration rapide.
Enfin, les salariés qui travaillent en cuisine ainsi que
les salariés qui sont amenés à être en contact avec les denrées
alimentaires bénéficieront d'une surveillance médicale renforcée,
traduisant ainsi l'attention portée par le secteur aux impératifs de sûreté
alimentaire. zzz66s
Contrôle médical obligatoire
pour les victimes d'accident du travail
Une ordonnance du 18 juillet 2005 relative
à diverses mesures de simplification en matière de Sécurité
sociale a imposé aux victimes d'accident du travail l'obligation de se soumettre
aux contrôles du service médical. Un décret en date du 30 juin 2006
vient préciser que seules sont concernées les personnes dont l'interruption
de travail ou les soins ont une durée supérieure à 6 mois.
(Décret n° 2006-777 du 30 juin 2006, publié au
JO du 2 juillet p. 9947). zzz60u
Nouvelle franchise de cotisations sociales pour les stagiaires
Un décret prévoit qu'à
compter du 1er juillet 2006, la gratification versée aux stagiaires
ne sera pas soumise à cotisations sociales, mais dans la limite de 12,50
% du plafond horaire de la Sécurité sociale (19 E) multiplié par
le nombre mensuel d'heures, soit 360 E pour une durée hebdomadaire de 35 heures.
Ce décret a déjà fait l'objet de précisions
de la direction de la Sécurité sociale dans une note en date du 4 juillet
2006.
Lorsque la gratification mensuelle du stagiaire est inférieure
ou égale à 360 E, aucune cotisation et aucune contribution de Sécurité
sociale ne sont dues, ni par l'entreprise d'accueil, ni par le stagiaire.
S'agissant des gratifications supérieures à ce seuil,
les cotisations et contributions de Sécurité sociale sont calculées
sur le différentiel entre le montant de la gratification et 360 E.
Ce seuil de 360 E est apprécié au moment de la signature
de la convention de stage compte tenu de la gratification, des avantages en nature
et en espèces et du temps de présence mensuel prévu au cours du stage.
Nous vous rappelons alors que dans ce cas, sont dues les cotisations
de Sécurité sociale (part patronale et salariale), la contribution solidarité
autonomie, le FNAL, le versement transport, la CSG et la CRDS sur la partie excédentaire
à ce seuil.
Mais dans tous les cas, il n'y a ni cotisation Assedic, ni cotisation
de retraite complémentaire, ni de cotisation au régime de prévoyance
CHR, car les stagiaires ne sont pas des salariés.
La DSS précise que ce nouveau dispositif entre en vigueur
à compter du 1er juillet 2006. Si le stage a débuté
avant cette date, ces nouvelles dispositions s'appliquent aux gratifications versées
pour la période allant du 1er juillet jusqu'à la fin du stage,
et ce quelle que soit la date de signature de la convention de stage.
(Décret n° 2006-757 du 29 juin 2006, publié au
JO du 30 juin 2006, p. 9791) zzz60r
Complément d'article
2985p8
Décret n° 2006-757 du 29
juin 2006
Des précisions nécessaires
pour les CHR
Nous vous rappelons aussi qu'avant cette
date du 1er juillet 2006, la limite à ne pas dépasser pour
être exonéré de cotisations pour les gratifications versées
aux stagiaires se calculait sur la base de 30 % du Smic. L'administration avait
admis que la limite de 30 % du Smic pouvait continuer à se calculer sur la
base de 169 heures par mois, et ce malgré l'abaissement de la durée légale
du travail (Circulaire Acoss 27-7-200).
À l'heure actuelle, nous ne savons pas s'il est possible
de transposer cette règle à ce nouveau mode de calcul. En attendant
des précisions du ministère qui a été interrogé, nous vous
conseillons de prendre comme base 360 E. zzz60r
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L'Hôtellerie Restauration n° 2985 Hebdo 13 Juillet 2006 Copyright © - REPRODUCTION INTERDITE