du 3 août 2006 |
RESTAURATION |
au sein des hôtels novotel
Vincent Archer, 30 ans, un exemple de réussite Outre-Manche
Vincent Archer a deux passions : la restauration et le jazz. C'est au Novotel de Greenwich, au sud-est de Londres, qu'il a su marier les deux.
Vincent
Archer, 30 ans, aujourd'hui directeur de la restauration du Novotel de Greenwich
(Londres),
a débuté comme serveur au Novotel de Nîmes.
un Novotel qui organise tous les dimanches des 'Sunday jazz brunches', avec un buffet à volonté concocté par un chef français, et un concert de jazz dirigé par des pros, c'est peu commun… D'ailleurs, son initiateur n'aurait jamais imaginé que cela soit possible lorsqu'il faisait ses premiers pas de professionnel chez Novotel à Nîmes. Et pourtant, 10 ans plus tard, ça existe. Où ? À Greenwich, juste à la sortie de la gare, à deux pas du coeur touristique de ce quartier du sud-est de Londres. Depuis quelques mois, les lève-tard du dimanche, clients de l'hôtel, résidents de Greenwich ou amateurs de jazz, peuvent s'y retrouver en famille ou entre amis, le dimanche matin, pour apprécier sous des rythmes jazzy un menu simple et abordable dans le cadre moderne et spacieux des hôtels Novotel nouvelle génération. "Nous organisons également des concerts de jazz au bar de l'hôtel une fois tous les trimestres", précise Vincent Archer, instigateur de ces rendez-vous culino-musicaux et directeur de la restauration de l'hôtel.
Vincent Archer est arrivé en Angleterre en
1996 pour parfaire sa maîtrise de l'anglais, et n'a, aujourd'hui, aucune intention
de rentrer en France. Il faut dire que cet ex-élève de l'école hôtelière
de Lesdiguières se dit pleinement
satisfait de son évolution de carrière au sein de la filiale UK du groupe
Accor. "J'ai commencé à travailler au Novotel de Nîmes, et
très vite, j'ai eu envie d'améliorer mon anglais. J'ai alors envoyé
des dizaines de candidatures spontanées dans différents hôtels du
groupe en Grande-Bretagne.
J'ai reçu 14 réponses positives. Et j'ai choisi le Novotel de Bradford,
dans le Yorkshire. Je savais que, pour progresser en anglais, je devais éviter
Londres. Au bout de 3 semaines, je passais de serveur à chef de rang. 9 mois
plus tard, j'étais restaurant-manager", se souvient Vincent, qui, en 10 ans,
a gravi tous les échelons en testant des hôtels Novotel de capacité
complètement différentes : d'assistant restaurant-manager à assistant
directeur de la restauration au Novotel Waterloo, puis directeur des bars au gigantesque
Novotel d'Hammersmith de 627 chambres, puis au Novotel de Euston à King's
Cross. C'est en février 2005, lors de l'ouverture du Novotel Greenwich, que
Vincent se voit confier le poste de directeur de la restauration. Aujourd'hui, il
gère un budget de plus de 1 million de livres sterling, et dirige une équipe
d'une vingtaine de permanents répartis entre la salle du restaurant, la cuisine,
le bar, le room-service, les conférences et les banquets. "Maintenant que
je suis complètement à l'aise avec la culture britannique, je serais
prêt à m'exiler plus loin, au Canada, ou en Australie par exemple",
complète Vincent. Pour l'heure cependant, ses projets demeurent plutôt
londoniens et toujours au sein des hôtels Novotel.
Tiphaine Beausseron
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L'Hôtellerie Restauration n° 2988 Hebdo 3 août 2006 Copyright © - REPRODUCTION INTERDITE