du 12 octobre 2006 |
HÉBERGEMENT |
NEUF HÔTELIERS DE LA CAPITALE DU LANGUEDOC SE REGROUPENT
Création du Club hôtelier du Grand Montpellier
Cette nouvelle association de professionnels représente les 3/4 de l'offre hôtelière montpelliéraine en nombre de chambres. Parmi les objectifs : la création d'un site internet pour une meilleure gestion des disponibilités.
Philippe Étourneau, président du Club : "Les hôteliers ont le sentiment de ne pas être écoutés et encore moins d'être entendus." |
Prenant
acte des changements en cours à Montpellier et dans son agglomération
(tramway, nouvelles zones commerciales, arrivée de compagnies aériennes
low cost…), 9 dirigeants d'hôtel viennent de créer le Club hôtelier
du Grand Montpellier. Une nouvelle association qui représente 2 855 chambres
de toutes catégories (hors résidences hôtelières dans un premier
temps), soit près des 3/4 de l'offre hôtelière de la capitale
languedocienne. Les professionnels ont d'abord rappelé d'autres chiffres :
avec un parc de 4 000 chambres, l'hôtellerie est le 1er secteur
économique de l'Hérault. Il représente 1,2 MdE de chiffre d'affaires
(12 % du PIB départemental), 40 000 emplois (6 500 uniquement à Montpellier).
Une façon d'attirer l'attention des pouvoirs publics sur l'importance d'une
prise en considération. "Montpellier était l'une des rares grandes
villes de l'Hexagone à ne pas être dotée d'un tel club", a
souligné le président de la nouvelle association, Philippe Étourneau.
Un club qui a vocation de "créer des synergies en fédérant les
hôteliers et en renforçant leur cohésion". Pour optimiser,
bien évidemment, l'occupation
des établissements, notamment à travers la création d'un site internet
présentant une réelle interface de gestion des disponibilités des
hôtels du Club. La structure veut également être une force de proposition
locale, un interlocuteur auprès des collectivités locales et des différents
organismes ou commissions dans le domaine économique et du tourisme. Et contribuer
enfin à la promotion et au développement de la destination Montpellier,
à travers un meilleur positionnement des produits hôteliers et des
actions marketing. Il faudra sans doute auparavant que les responsables de l'office
de tourisme de Montpellier et les hôteliers du Club s'accordent sur les besoins
de la ville en matière hôtelière. Car du côté de la municipalité,
on estime qu'il faut obligatoirement accroître l'offre, sous prétexte
que le taux d'occupation des établissements culmine à 70 % de mai à
septembre. "Heureusement que nous atteignons ce résultat pendant la haute
saison, réplique Philippe Étourneau, car si nos taux d'occupation
étaient inférieurs à 70 % durant cette période, notre remplissage
annuel serait inférieur à 60 %, et nous mettrions la clé sous la
porte !"
Francis
Matéo zzz36v
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L'Hôtellerie Restauration n° 2998 Hebdo 12 octobre 2006 Copyright © - REPRODUCTION INTERDITE