du 23 novembre 2006 |
RESTAURATION |
DE MONTPELLIER À TULÉAR
Alain Bonard délocalise le Sax’Aphone à Madagascar
Après 4 ans à la tête du Sax’Aphone à Montpellier, Michèle et Alain Bonard sont partis s’installer à Tuléar, au sud de Madagascar. Et ils ont emporté l’enseigne montpelliéraine dans leurs valises.
Le Sax’Aphone est une enseigne bien connue à
Montpellier. Michèle et Alain Bonard ont d’ailleurs beaucoup participé à la
renommée d’un lieu qu’ils avaient transformé en restaurant et boîte de jazz, de
1995 à 1999, avant de revendre l’établissement pour s’envoler vers d’autres
cieux : en l’occurrence vers l’horizon dégagé du sud de Madagascar, à Tuléar,
sur cette terre rouge où se dressent les majestueux baobabs, et où les eaux
turquoises du littoral en rajoutent à la douceur du paysage. Pas question pour
autant de s’abandonner totalement à la bronzette : le couple a replongé dans le
métier de la restauration en inaugurant sur cette île du bout du monde… le
Sax’Aphone. Ce qui prouve combien Alain Bonard reste attaché à son aventure
montpelliéraine. Mais pas nostalgique pour autant : “J’ai connu beaucoup
d’émotions fortes au Sax’Aphone à Montpellier, beaucoup de rires et de pleurs,
et surtout des aventures humaines qui ont tourné en amitiés, notamment avec
toute la bande d’excellents musiciens qui se sont produits.” Les habitués se
souviennent aussi des concerts qui finissaient en ‘boeuf’ sur la scène, où Alain
Bonard faisait swinguer le piano et les clients plus qu’à son heure, quand les
soirées s’achevaient comme une fête entre copains. Une habitude qu’il n’a pas
perdue à Tuléar, où une place est toujours disponible pour le clavier, entouré
d’une décoration exotique de coquillages nacrés, carapaces de tortues,
statuettes et masques de bois sculpté : tout ce qui fait l’artisanat malgache.
Alain joue toujours pour la clientèle de son hôtel-restaurant (8 chambres et
bungalows), et surtout pour se faire plaisir. Dans la douceur tropicale de
Tuléar, ville nonchalante et colorée, la vie a donc pris le goût sucré d’un jus
de mangue pour Alain et Michèle. Aucun regret, par conséquent, si ce n’est de
s’être senti un peu poussé au départ par les tracasseries réglementaires - liés
à des problèmes d’insonorisation - qui ont conduit à vendre le Sax’Aphone à
Montpellier. C’est surtout l’avenir qui intéresse Alain Bonard, et l’aménagement
d’un centre d’éco-tourisme au sud de Tuléar. Avec la barrière de corail à 500
mètres du rivage, et les baleines qui croisent au large, sur le Canal du
Mozambique. Non, décidément pas de quoi avoir de regrets.
Francis Matéo zzz99 zzz22v zzz36v 004h29
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L'Hôtellerie Restauration n° 3004 Hebdo 23 novembre 2006 Copyright © - REPRODUCTION INTERDITE