du 14 septembre 2006 |
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Bonne humeur Mauvaise humeur
LE PERMIS DE RESTAURER
Après lecture et relecture de l'article
concernant la proposition d'un 'permis de restaurer', élaboré par deux
professeurs de médecine avec des syndicats de la profession, je reste perplexe.
Pourquoi vouloir une nouvelle fois créer une qualification alors qu'existe
dans notre profession comme dans tant d'autres des diplômes tels que CAP,
BEP, bac pro, BTS… Pourquoi
ce besoin de toujours rajouter de nouvelles couches ?
Ce permis sera-t-il un permis à points ? Pourquoi les restaurateurs ne
demanderaient pas la création pour les médecins d'un permis de soigner
? Qui serait, lui aussi, un permis à points (1 point retiré par erreur
de diagnostic…). Pour parler franchement,
j'aime
chaque jour un peu plus le métier que je fais,
mais dans le même temps, j'ai un peu plus envie, chaque jour à lire
de telles âneries, d'aller faire autre chose… Que les médecins
(dont je respecte les compétences médicales, le professeur Cabrol en tête)
s'occupent donc de leurs oignons au lieu de venir éplucher les nôtres.
(Aubergiste
du Sud-Ouest sur le forum de L'Hôtellerie
Restauration) zzz60
PAS D'ACCORD
Bon
voilà, cette fois je m'exprime. J'exerce depuis 12 ans le métier de
serveur. Je dis métier, mais je devrais dire occupation. C'est vrai qu'au début
c'est ludique : cadre chaleureux, musique, plein de gens vous regardent… Mais
dès que la réalité rattrape la fiction, plus question de pavoiser.
Protocole à respecter, coordination, technicité, mémoire, communication,
dépense physique, responsabilités, tout ça dans un timing contraignant.
Comment peut-on dire "les postes peu qualifiés tels que serveurs" ? On peut
le dire, car c'est la réalité. Nombre d'entre nous ont appris sur le tas.
C'est bien. |
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L'Hôtellerie Restauration n° 2994 Magazine 14 septembre 2006 Copyright © - REPRODUCTION INTERDITE