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	du 18 janvier 2007	ARRÊT SUR IMAGE

PAS D'ACCORD

À propos du concours des MOF

À la suite de la publication dans L'Hôtellerie Restauration du 23 novembre dernier du questionnaire imposé aux candidats du MOF cuisine et de l'éditorial du 30 novembre, nous avons reçu un courrier de M. Jacques Thierry, inspecteur général de l'Éducation nationale, délégué général du Comité des expositions du travail. Dans cette missive, notre correspondant souligne notamment :
Les présidents du concours des MOF qui se sont succédé ont souhaité qu'il y ait une épreuve écrite subsidiaire dont les questions très générales ont comme seul but de permettre aux candidats de montrer qu'ils ont su s'informer sur l'évolution de leur métier et qu'ils connaissent les noms d'illustres prédécesseurs auxquels sont souvent attachés des plats qui font le renom de la cuisine française. Commenter cette épreuve sans coefficient, qui pèse environ un centième du concours pour décider ou non de sa modernité, laisse rêveur… Ne rien dire des 23 recettes présentées en public dans le grand amphithéâtre de la Sorbonne et du tirage au sort des 3 plats à réaliser pour les épreuves de qualification, qui place l'ensemble des candidats au même niveau d'information sur la ligne de départ, étaient autrement plus importants. Il est enfin nécessaire de rappeler que si le ministère de l'Éducation nationale contrôle la régularité des procédures, il n'intervient pas dans le choix des sujets qui est de l'unique et entière responsabilité du président. Cet examen dénommé 'concours' pour conserver le concept d'excellence qui lui est attaché depuis plus de 80 ans ne dépend absolument pas des procédures habituellement utilisées pour les examens professionnels et la 17^e CPC n'en a jamais débattu. Faire l'amalgame avec la rénovation du CAP pour écrire que ce fut un frein à toute modernisation du concours Un des Meilleurs ouvriers de France montre une méconnaissance totale des textes qui le régissent."
Jacques Thierry, inspecteur général de  l'Éducation nationale, délégué général du Comité des expositions du travail.

PS : Ces précisions n'enlèvent rien à la réalité des faits : demander aux candidats au MOF de cuisine s'ils connaissent le nom de l'eau minérale préférée de Louis XIV ne relève pas de l'absolue modernité. Mais le débat ne mérite sans doute pas d'être prolongé… zzz14

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L'Hôtellerie Restauration n° 3012 Hebdo 18 janvier 2007 Copyright © - REPRODUCTION INTERDITE