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du 22 février 2007
CAMPUS

RENCONTRE AVEC ALAIN SEBBAN, PRÉSIDENT DE L'INSTITUT VATEL

Concilier théorie et expérience sur le terrain

L'école supérieure de commerce et de gestion Vatel compte aujourd'hui 16 établissements répartis aux quatre coins du globe. Son fondateur et président, Alain Sebban, revient sur les atouts de cette entreprise familiale aux dimensions internationales, dont la philosophie repose sur l'adage : "Toute connaissance théorique doit s'appliquer dans la pratique".
Propos recueillis par Véronique Raisin zzz68v


Alain Sebban : "La demande de cadres opérationnels et supérieurs va fortement augmenter."

L'Hôtellerie Restauration : Pouvez-vous nous parler des spécificités de l'école Vatel et de ses formations ?
Alain Sebban : Vatel a développé depuis 1981 un programme de formation adapté aux professionnels du tourisme et de l'hôtellerie, et répondant exclusivement à leurs attentes. Les études s'organisent autour de trois niveaux de formation en 'Management du Tourisme, spécialité hôtellerie internationale' : une licence et deux master. Chaque étape du cursus est sanctionnée par un diplôme d'État depuis la signature d'une convention avec l'université de Perpignan. Tout au long de ses études, l'étudiant est en prise permanente avec la réalité professionnelle, grâce à un concept unique mis en place au sein de tous nos établissements : un jeu de rôle grandeur nature. En participant à la vie de son école dans la posture d'un vrai professionnel, chaque élève peut appliquer ses acquis au quotidien, comme il le ferait en situation réelle. Cette volonté d'allier connaissances théoriques et expériences de terrain est renforcée par une alternance tout au long de l'année de deux semaines de cours et d'une semaine de stage. C'est fondamental pour la mise en confiance et la performance de nos étudiants.

Quels seront les postes à pourvoir dans les années à venir et les compétences les plus recherchées ?
Dans les 10 prochaines années, la demande de cadres opérationnels et de cadres supérieurs va fortement augmenter. L'OMT parle de 48 millions d'emplois créés d'ici à 2015, notamment dans les pays émergents. La polyvalence et l'ouverture à l'international seront deux compétences indispensables. C'est pour cela que Vatel met l'accent sur les stages à l'étranger ; ainsi, les étudiants de seconde année doivent effectuer leur stage pratique dans un pays anglophone et en dernière année, 6 mois de stage à l'international sont requis. Nous avons aussi projeté d'ouvrir à la rentrée prochaine un nouvel établissement à Los Angeles, pour permettre aux étudiants qui le souhaitent de prolonger leur cursus par une année de spécialisation, dans le but d'acquérir une expérience de management 'à l'américaine'.

Quel regard portez-vous sur le secteur de l'hôtellerie et ses évolutions au cours de ces 25 dernières années ?
Les compétences requises ne sont plus les mêmes, les structures ont changé, le rôle des responsables également. Ces changements sont allés de pair avec les évolutions de la société. Il y a 25 ans, quand j'ai commencé dans ce métier, le directeur était avant tout un gestionnaire. Il a ensuite dû intégrer des compétences en termes de ressources humaines. Aujourd'hui, c'est davantage un commercial, capable de 'vendre' son hôtel sur la scène internationale. Je dirais que notre force a été d'avoir devancé toutes ces évolutions et de les avoir accompagnées.  

Pouvez-vous nous dire un mot sur Eurhodip, que vous présidez ?
Eurhodip est une association européenne, créée en 1988, qui fédère 150 écoles hôtelières en Europe. Notre dernier projet, EuroQual, sera mis en place en septembre 2007 : il s'agit d'un label de qualité certifiant les écoles selon des critères établis par des professionnels du secteur, et évaluées par un jury d'experts.

Journées portes ouvertes : à Lyon le 10 mars de 16 heures à 19 heures ; à Nîmes le 16 mars de 14 heures à 17 heures.
Renseignements sur www.vatel.fr

Vatel en chiffres

12 établissements à l'international (Bangkok, Buenos Aires, Dublin, Manille, Marrakech, Mexico, Montréal, Moscou, New Delhi, Pékin, Tunis et Tanger) et 4 en France (Paris, Lyon, Nîmes et Bordeaux)
3 500 étudiants dont 1 700 en France
300 professeurs et intervenants professionnels
Un réseau de 6 500 anciens élèves
Un chiffre d'affaires (prévisionnel) en 2006 de 18 millions d'euros

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L'Hôtellerie Restauration n° 3017 Hebdo 22 février 2007 Copyright © - REPRODUCTION INTERDITE

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