du 5 avril 2007 |
CONJONCTURE |
BAROMÈTRE DELOITTE & ASSOCIÉS
ACTIVITÉ HÔTELIÈRE TOUJOURS SOUTENUE EN FÉVRIER
À Paris comme en province, le mois de février s'est révélé de bonne tenue. Le chiffre d'affaires hébergement a enregistré une progression à deux chiffres pour l'hôtellerie 4 étoiles. Une progression qui a été de moindre importance pour les 2 étoiles et l'économique mais qui n'en reste pas moins positive.
Bonne
surprise ! Alors que le mois de février brille en général assez peu
par ses résultats dans le secteur hôtelier, février 2007 se conclut
sur une note positive. D'après les
données du baromètre mensuel
Deloitte & Associés, l'hôtellerie hexagonale a en effet plutôt
bien tiré son épingle du jeu au cours de cette période. À
commencer par les établissements haut de gamme de la capitale dont le revenu
moyen par chambre disponible (RevPAR) a bondi de 11,7 % par rapport à 2005
pour atteindre les 164 E. Une hausse relativement conséquente qui provient
à la fois d'une amélioration de la fréquentation (+ 5,8 %) et du
prix moyen chambre (+ 5,6 %). À noter par ailleurs que cette croissance a
particulièrement profité aux hôtels de
charme puisqu'ils affichent la plus forte augmentation de RevPAR à 20 %,
tandis que le 4 étoiles supérieur enregistre + 13,1 % et le 4 étoiles
standard + 11,4 %.
Fortes de cette activité soutenue, les unités
haut de gamme de la Ville lumière ont de quoi être satisfaites au terme
de ces 2 premiers mois de l'exercice 2007. Et pour cause. Leur RevPAR a gagné
à fin février 13,6 % par rapport à l'année précédente
passant de 146 à 165 E. Un gain qui s'explique par un nombre de clients en
nette hausse : + 7,3 % à 68,6 %. Cerise sur le gâteau : ces clients,
venus plus nombreux, ont dépensé davantage entraînant un bond en
avant de la recette moyenne chambre de l'ordre de 6 % à 241 E en résultats
cumulés.
Des
données encourageantes qui s'appliquent également à l'hôtellerie
milieu de gamme parisienne. En effet, les hôtels 3 et 2 étoiles ont effectué
un joli parcours depuis le début de l'année 2007.
Milieu de gamme parisien en
bonne forme
Après un mois de janvier globalement favorable,
la tendance haussière s'est confirmée en février. Ainsi, les établissements
parisiens 3 étoiles standard ont-ils vu leur revenu moyen par chambre disponible
s'envoler de 20,2 % à 63 E tandis que le même indicateur progressait
de 6 % pour les 3 étoiles supérieur à 91 E.
Du côté des hôtels
2 étoiles de la capitale, les professionnels ont été assez bien lotis
eux aussi. Leur RevPAR a de fait grimpé de 12,6 % pour se stabiliser à
48 E contre 42 E en février 2006. Une progression qui tient en majeure partie
à un accroissement musclé de la demande. Le taux d'occupation des 2
étoiles a effectivement
augmenté
de 10,4 % franchissant allégrement la barre des 72 %.
Autant d'éléments qui permettent à
l'hôtellerie 2 étoiles parisienne de bénéficier d'une embellie
de 9,9 % de son RevPAR en données cumulées à fin février.
De leur côté, les 3 étoiles standard pulvérisent les records
avec une progression à deux chiffres sur les 2 mois de l'exercice 2007 de
leur revenu moyen par chambre disponible : + 16,1 %. S'agissant des 3 étoiles
supérieur, la progression observée est certes moins élevée mais
n'en demeure pas moins positive avec + 5,4 %.
Sourire en province aussi
Le sourire, les hôteliers
l'arborent aussi en province. Normal. Les 4 étoiles ont vu leur fréquentation
bondir de 16,4 %, ce qui leur a donné l'occasion de frôler la barre des
55 % (54,9 %). Associée à une amélioration du prix moyen de 7,7
%, la croissance du taux d'occupation a logiquement débouché sur un gain
de RevPAR de 25,4 % à 73 E contre 58 E en février 2005.
Parallèlement, on note
une bonne tendance chez les 3 étoiles dont le chiffre d'affaires hébergement
a grimpé de 10,2 % sur la même période. Concernant les unités
2 étoiles et le segment économique, la donne est plutôt bien orientée.
Ces 2 catégories ont effectivement constaté
une augmentation de leur RevPAR respectif de 4,2 % et 4,7 %.
Au terme des 2 premiers mois de l'année,
tous les clignotants sont au vert pour l'hôtellerie de province avec des progressions
de chiffre d'affaires hébergement oscillant entre 22,5 %
(4 étoiles) à 4,1 % (2,2 %).
Claire
Cosson
zzz20h
L'hôtellerie
azuréenne remonte la pente Malgré l'absence du congrès GSM, les établissements haut de gamme ont réussi à tirer leur épingle du jeu avec un RevPAR en hausse de 22,6 %. Par contre, les segments 2 étoiles et économique ont souffert.
Il n'y a pas de quoi crier victoire ! Néanmoins, les faits
sont là. Pénalisée par la perte du
congrès
GSM l'an passé, l'hôtellerie azuréenne est malgré tout parvenue
à tirer son épingle du jeu en février. Les établissements
haut de gamme notamment. Cette catégorie d'hôtels -très dépendante
des événements et autres congrès, en particulier hors saison - a
ainsi vu son revenu moyen par chambre disponible (RevPAR) grimper de 22 %
pour s'élever à 62 E contre 50 E l'année précédente. |
Complément d'article 3023p10
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L'Hôtellerie Restauration n° 3023 Hebdo 5 avril 2007 Copyright © - REPRODUCTION INTERDITE