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	du 19 avril 2007	FAST-FOOD

À MONTPELLIER

Mixmarket un concentré de tendances

Geoffroy de Ville-d'Avray.	Benoît Splithooren.

Benoît Splithooren, 26 ans, vient de la restauration classique ; Geoffroy de Ville-d'Avray, d'une agence de communication. C'est leur passion commune pour la restauration qui les réunit dans cette aventure. C'est à Montpellier, en plein milieu du quartier d'Antigone que, depuis mars, ils expérimentent Mixmarket, un intéressant concentré de tendances glanées un peu partout en Europe et aux États-Unis qu'ils ont tenté de conceptualiser dans un local de 50 m² prolongé d'une terrasse couverte. "L'idée du départ est avant tout inspirée par le concept américain de saladbar qui offre aux clients toute une série de produits frais, variés et équilibrés", commente Geoffroy.
De fait, les deux créateurs ont suivi ce fil conducteur pour bâtir une offre articulé autour de 3 gammes : des salades et sandwiches sur mesure, des pâtes fraîches italiennes accommodées au choix du client, des jus de fruits et légumes mixés en cocktails frais. "Une bonne façon de gérer son envie, sa faim et son budget", proclament-ils. Les salades sont à partir de 4 E, les sandwiches à partir de 3 E.

Produits de la région
"Tout est naturel, sans sucre ajouté, sans conservateur ni concentré. On travaille avec des produits de saison et certains sont 'bio' comme les oeufs, insiste Geoffroy. Ce qui nous intéresse c'est de travailler directement avec des producteurs de la région et de mettre à l'honneur des produits régionaux." Restauration rapide oblige toutefois, les pâtes sont artisanales, mais précuites et surgelées pour pouvoir être servies en moins de 2 mn.
Un mois après l'ouverture, Mixmarket semblait trouver ses adeptes, malgré une concurrence forte dans ce périmètre très actif de Montpellier. "Nous faisons une quarantaine de couverts le midi avec un ticket moyen de 8 à 9 E. Le soir, c'est moins évident, et nous comptons davantage sur le développement de la vente à emporter en soirée que sur la consommation sur place", analysent les deux jeunes créateurs qui observent un comportement différent, ici, en région, qu'à Paris. "Les habitudes et les réflexes ne sont pas tout à fait les mêmes. On est dans le Sud, les gens prennent plus le temps à midi, et ont une conception plus traditionnelle des repas." Nullement découragés, les deux concepteurs croient à leur formule 'mixe'. Ils ont acheté les murs pour monter cette unité pilote, engagé 80 000 E pour créer le restaurant et Geoffroy est déjà à la recherche d'un second emplacement, "dans un autre quartier de Montpellier ou dans une ville proche".
Patrice Fleurent zzz22v

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L'Hôtellerie Restauration n° 3025 Hebdo 19 avril 2007 Copyright © - REPRODUCTION INTERDITE