du 18 mai 2007 |
HÔTELS |
GRÂCE À DES RÉSULTATS "EXCELLENTS ET HISTORIQUES"
Pluie de dividendes pour les actionnaires d'Accor
Forte
de résultats excellents, la nouvelle équipe dirigeante d'Accor a augmenté
les dividendes de 26,1 %.
Tout
roule comme sur des roulettes." Voilà les commentaires auxquels se livraient
un grand nombre d'actionnaires à l'issue de l'assemblée générale
du groupe Accor, lundi dernier. Le tableau dressé par le directeur général,
Gilles Pélisson, au cours de cette réunion, avait de quoi susciter la
satisfaction générale. En à peine plus d'un an, le leader de l'hôtellerie
européenne a de fait changé "de configuration et de rythme" se
concentrant sur ses 2 métiers principaux : l'hôtellerie et les services.
Notons d'ailleurs que dans le cadre de cette politique 1 milliard d'euros de participations
non stratégiques (dans Compass, Club Med, Carlson Wagonlit Travel…) a
été cédé en 15 mois. Adoptant en parallèle une stratégie
de gestion des actifs immobiliers judicieuse et réalisant un repositionnement
minutieux de ses marques hôtelières (lancement d'All Seasons sur le segment
économique, recentrage de Mercure sur le milieu de gamme avec la création
d'un nouveau label, segmentation de Sofitel en 2 niveaux), le groupe a réalisé
des résultats "excellents et historiques" en 2006.
D'autant plus excellents que la conjoncture
économique était favorable. D'abord, le chiffre d'affaires a grimpé
de 6,7 % à 7,6 milliards d'euros. Ensuite, le résultat brut avant impôt
s'est envolé de 28 % à 727 ME. Quant au bénéfice net part
du groupe, il a progressé de 50,7 % à 501 ME. Fort de ces éléments,
Accor a proposé notamment de verser un dividende ordinaire de 1,45 euro (+
26,1 %) complété par un dividende exceptionnel de 320 ME, soit 1,50 E
par action.
Une proposition approuvée par l'ensemble
des actionnaires. Tout comme les déclarations de Gilles Pélisson qui,
répondant à différentes questions, a précisé "qu'Accor
n'envisageait pas d'acquisitions majeures". Par contre, le directeur général
n'exclut pas le rachat de réseaux régionaux - aux USA par exemple pour
consolider Motel 6 - selon les opportunités. "Nous avons mieux à
faire que racheter nos concurrents. Nous avons des marques fortes sur lesquelles
nous pouvons capitaliser", a précisé le patron d'Accor.
Claire
Cosson zzz36v
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L'Hôtellerie Restauration n° 3029 Hebdo 18 mai 2007 Copyright © - REPRODUCTION INTERDITE