du 24 mai 2007 |
VIE PROFESSIONNELLE |
DERNIÈRE SÉANCE POUR BERNARD QUARTIER À L'UMIH 45
PAS DE DOUTE POUR LA BAISSE DE LA TVA
Après 9 ans à la tête de la chambre syndicale du Loiret, le président national des cafetiers laisse la main à Jean-Louis Jama.
Bernard Quartier. | Jean-Louis Jama, probable futur président. |
C'est
avec une certaine émotion que Bernard Quartier vient d'organiser sa dernière
assemblée générale comme président de l'Umih du Loiret. Après
9 ans de présidence, il a en effet décidé de prendre un certain recul
(tout en restant membre du conseil d'administration) et de s'investir comme président
national des cafetiers. Il devrait être remplacé fin juin par Jean-Louis
Jama, président des restaurateurs du Loiret, qui tient un établissement
renommé sur les bords de Loire à Orléans. "Il s'est passé
beaucoup de choses en 9 ans, a rappelé Bernard Quartier. Nous avons
mis fin à la division syndicale, créé l'Umih, dont le premier congrès
s'est tenu à Orléans en 2000. Nous avons aussi beaucoup obtenu dans
le domaine social." Combattant résolu de la baisse de la TVA, Bernard Quartier
considère cette question comme résolue : "Nicolas Sarkozy, alors ministre
de l'Intérieur, a fait cette promesse lors de notre dernier congrès. Il
l'a rappelée à André Daguin. Nous n'avons aucune raison de mettre cette parole en doute."
Philippe Delterme, des services de l'Umih, a également fait part de son "espoir
intense" de voir cette baisse effective au 1er janvier 2008, tout
en rappelant que les aides provisoires aux restaurateurs ont été portées
à 180 E par salarié et par mois.
Si ce front syndical semble en voie
d'apaisement, d'autres problèmes sont encore en suspens, notamment pour les
cafés ou les discothèques touchées sévèrement par plusieurs fermetures
administratives. Mais sur ce front aussi, des avancées ont été enregistrées :
formation des portiers des discothèques, adoption d'une charte de
l'apprentissage en restauration, signature d'une charte de bonne conduite des
cafetiers orléanais… La profession doit pourtant faire face à un vrai problème
structurel : en 6 ans, le nombre de CHR a diminué de 200 dans le Loiret. Un
chiffre qui montre les difficultés de créations et de reprises, et qui se
traduit aussi sur le nombre d'adhérents de l'Umih et sur le dynamisme syndical.
Jean-Jacques
Talpin
zzz74v
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L'Hôtellerie Restauration n° 3030 Hebdo 24 mai 2007 Copyright © - REPRODUCTION INTERDITE