du 31 mai 2007 |
HÔTELS |
AU HAVRE (76)
Nouvelles couleurs café au Mercure
Pour un investissement de 850 000 E, le Mercure du Havre a subi une profonde rénovation. Elle était nécessaire dans un marché local en mutation.
Construit en 1980, le Mercure du Havre a connu
jusqu’à présent plusieurs vagues de rénovation. “Au bout de 7 à 8 ans, il faut
penser à refaire des travaux”, souligne Serge Lenormand, qui a débuté sa
carrière il y a 25 ans comme commis de cuisine et qui, aujourd’hui, est
directeur du Mercure havrais depuis plus de 3 ans et demi après être passé par
le Novotel de Limoges, l’hôtel-thalasso d’Oléron ou encore le Mercure
d’Angers-Centre et le Sofitel diététique de Quiberon.
L’heure d’un nouveau plan de travaux avait donc sonné. En plusieurs étapes, et
sans jamais fermer, le Mercure du Havre a donc été refait du rez-de-chaussée au
7e étage. Toutes équipées d’écran plat de 20 ou 26 pouces, les 96 chambres, dont
24 suites, ont été entièrement redécorées pour adopter des tons plus modernes et
chaleureux. Coût de l’opération : 300 000 E.
Plus récemment, c’est l’accueil, le bar, les salons et le restaurant, confié à
Cyrille Ribeiro, qui a mis en oeuvre une cuisine à la plancha, qui ont été en
travaux pour 450 000 E. Clin d’oeil à l’environnement économique du Havre, Serge
Lenormand a opté, avec l’architecte-décoratrice Isabelle Heureux, de Lorient,
pour des couleurs café rappelant ainsi le poids du port du Havre dans le trafic
de café.
Retrouver sa place dans le marché
Pour Serge Lenormand, cette rénovation totale était devenue nécessaire. “Chez
Mercure, dit-il, nous avons la volonté de mettre tous les hôtels à un excellent
niveau de confort et de prestations. Il était temps qu’ici, au Havre, nous nous
remettions au goût du jour.” Ce qui doit permettre au Mercure de retrouver toute
sa place sur un marché local qui fut chamboulé depuis près de 2 ans par
l’ouverture successive du Novotel (134 chambres) et du Pasino (45 chambres). “En
peu de temps, explique Serge Lenormand, la capacité en 3 étoiles sur la ville a
quasiment été doublée, passant de 214 à 393 chambres.” Conséquence : le taux
d’occupation du Mercure était descendu l’an dernier à 55 % contre 67 à 68 % les
années précédentes. “Pour 2007, ajoute Serge Lenormand, parti en reconquête du
marché, nous sommes repartis sur des bases de 60 %. Notre objectif est à 70 ou
72 % très rapidement.” Peu à peu, entraîné par le dynamisme de la ville, le
marché de l’hôtellerie haut de gamme tend à se développer sur cette ville qui
fut longtemps en situation de sous capacité dans le secteur 3 étoiles.
Stéphane
Siret zzz36v 031b29
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L'Hôtellerie Restauration n° 3031 Hebdo 31 mai 2007 Copyright © - REPRODUCTION INTERDITE