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	du 28 juin 2007	CONJONCTURE

BAROMÈTRE DELOITTE & ASSOCIÉS

Les 4 étoiles standard parisiens pénalisés par les ponts du mois de mai

Pour la première fois depuis le début de l'exercice 2007, l'hôtellerie haut de gamme de la Ville lumière a constaté un ralentissement de son activité en mai dernier. Un ralentissement qui n'est toutefois pas partagé par l'ensemble des catégories d'hôtels.

Le Crillon place de la Concorde à Paris.

Portée par la bonne tenue de l'économie mondiale, l'hôtellerie parisienne haut de gamme voit la vie en rose depuis le début 2007. Fin avril, le revenu par chambre disponible (RevPAR) en résultats cumulés de cette catégorie grimpait ainsi de 12,6 %. Certes encore bien orienté, le marché s'est avéré cependant moins porteur au cours du mois de mai. La preuve : le RevPAR des établissements 4 étoiles de la capitale a globalement progressé de tout juste 4,4 %, passant de 204 à 213 euros sur la période indiquée. Pas de quoi s'inquiéter outre mesure. D'autant que cette performance 'petit bras' provient en grande partie d'un problème de calendrier, moins favorable pour la fréquentation de la clientèle d'affaires que celui de l'année précédente. "Trois ponts d'une durée de quatre jours ont pénalisé l'activité des entreprises françaises", explique le cabinet Deloitte & Associés. Et de poursuivre, "ce sont logiquement les hôtels 4 étoiles standard qui ont été les plus touchés par ce ralentissement."
Dans le détail, ce segment a certes observé une hausse de 2,9 % de son taux d'occupation par rapport à mai 2006 : 78,7 %. Par contre, son prix moyen chambre (RMC) a fléchi de 6,2 % à 188 euros à cause notamment d'une présence renforcée de clients loisirs, traditionnellement moins contributifs que la clientèle business. Résultat : le RevPAR des 4 étoiles standard a fléchi de 3,5 % pour se stabiliser à 148 euros contre 153 un an auparavant.

Fréquentation en hausse de 8 % pour les hôtels de charme
Les autres catégories d'hôtels observées ont, en revanche, plutôt bien tiré leur épingle du jeu. à commencer par les 4 étoiles supérieur dont le chiffre d'affaires hébergement a continué d'augmenter à un rythme soutenu gagnant 15,7 % à 402 euros. Une croissance qui résulte d'une hausse conjointe du prix moyen chambre (+ 6,5 %) et de la fréquentation (+ 8,6 %). Au final, cette catégorie voit son RevPAR progresser de 16,4 % en données cumulées à fin mai.
Parallèlement, les établissements de charme sont parvenus à booster leur niveau de remplissage de quelque 8 % pour atteindre 79,2 %. Accompagnée d'une très légère hausse du prix moyen chambre (+1,1 %), cette abondance de clients a conduit à un bond de 9,2 % du revenu par chambre disponible. Une jolie performance qui ne suffit pas néanmoins pour atteindre les niveaux de croissance du début de l'exercice. Il n'empêche, tout ceci demeure de bon augure pour le mois de juin marqué par la programmation de nombreux événements (Salon du Bourget …), d'ordinaire bénéfiques à l'hôtellerie haut de gamme parisienne.
Claire Cosson avec Deloitte & Associés zzz36e zzz36o

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L'Hôtellerie Restauration n° 3035 Hebdo 28 juin 2007 Copyright © - REPRODUCTION INTERDITE