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du 2 août 2007
RESTAURATION

+ 9 % POUR LE PREMIER SEMESTRE 2007

LÉON DE BRUXELLES A LA FRITE

En dépit d'une période peu propice pour la restauration, le spécialiste des moules frites voit son chiffre d'affaires évoluer positivement.


Une enseigne qui a renoué avec la croissance en 2006.

La vie des restaurateurs n'est pas un long fleuve tranquille. Encore moins durant les périodes ponctuées d'élections et de ponts à répétition. Ce qui, rappelons-le, a caractérisé le deuxième trimestre 2007 en France. Ajoutez à cela une flambée des prix des matières premières. Et tous les éléments sont a priori réunis pour faire la grimace.
Reste que, malgré ce contexte particulièrement peu favorable, la chaîne spécialiste des moules frites - Léon de Bruxelles - est parvenue à tirer son épingle du jeu. À la tête de 43 établissements, l'entreprise a certes vu son activité légèrement reculer au deuxième trimestre (- 0,8 %) à périmètre comparable. N'empêche ! Au terme des six premiers mois de l'année en cours, son chiffre d'affaires a grimpé de 9 % atteignant 37,5 ME. Une hausse ramenée à 1,1 % si l'on compare le parc à données similaires.
Pas si mal pour une enseigne que l'on tenait pour morte voilà tout juste cinq ans. D'autant plus que Léon de Bruxelles a renoué l'an passé avec la croissance. La preuve, son chiffre d'affaires 2006 s'est élevé à 72,7 ME tandis que sa marge brute franchissait la barre des 7,5 ME. Quant au résultat net, il a progressé sensiblement pour atteindre 3,3 ME. Signe de ce retour en forme : après six ans d'interruption, la chaîne a versé à nouveau des dividendes - le 20 juillet pour un montant de 1,19 ME - à ses actionnaires.
Un come-back apprécié qui résulte des choix stratégiques judicieux menés par le duo Jean-Louis Detry, président du conseil de surveillance, et Michel Morin, président du directoire. Sans ces deux
patrons - très complémentaires - et leur implication dans l'affaire, il aurait en effet été difficile 'd'inverser la vapeur'.

Un an d'avance sur le programme de développement
Gestion rigoureuse, mise en place d'une charte de qualité, sélection optimale des fournisseurs, sécurité alimentaire érigée en règle absolue tout comme la recherche systématique de la satisfaction du client - auquel on propose entre 8 à 10 préparations différentes - ont fini par porter leurs fruits. La création de valeur apportée par Léon de Bruxelles est aujourd'hui incontestable. À la suite d'ailleurs de l'acquisition des 5 restaurants Bodegon, dont 4 ont été transformés en 2006, on a constaté une montée en flèche des recettes générées dans les établissements passés sous l'enseigne à toit vert. Là où les unités affichaient une moyenne de 118 couverts par jour, le nombre de couverts moyen s'est envolé au-dessus de 224. Même constat pour l'ancien Côte à Côte à Olivet (45) qui cartonne maintenant à 260 couverts par jour.
Fort de ce constat, la chaîne a repris son développement en sélectionnant avec prudence ses lieux d'implantation. Un développement sur lequel elle a d'ores et déjà pris un an d'avance.
En 2005, en effet, les dirigeants nourrissaient le projet d'ouvrir 8 à 10 nouvelles adresses entre 2006 et 2008. "Mais à fin 2007, Léon de Bruxelles aura ouvert 11 unités", précise Michel Morin. Tout récemment ont vu le jour des restaurants à Saint-Étienne, Nancy-Les-Essey et Evry-Lisses.
Cinq autres établissements viendront grossir le réseau en 2008.
Claire Cosson zzz22

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L'Hôtellerie Restauration n° 3040 Hebdo 2 août 2007 Copyright © - REPRODUCTION INTERDITE

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