du 25 octobre 2007 |
CAMPUS |
2E ÉDITION DU PRIX BERNARD LOISEAU 2007
Carré gagnant pour le carré d'agneau
Dijon (21) Le 11 octobre a eu lieu le 2e prix Bernard Loiseau organisé par le Comité régional de tourisme de Bourgogne au lycée Saint-Bénigne. 7 binômes d'élèves de BEP, bac pro et BTS y participaient, sous le patronage d'une 'belle brochette' de MOF et d'étoilés. Au menu : interprétation libre du carré d'agneau.
Les vainqueurs Guillaume Blanchet et Benjamin Linard (BTS au lycée Saint-Bénigne) se sont vus offrir une semaine de stage à l'École Lenôtre de Paris. |
Guillaume
Blanchet et Benjamin Linard ont remporté le 1er prix
Bernard Loiseau avec un Carré d'agneau rôti en écailles de chips
d'ail, brochettes de légumes sur mousseline de chou-fleur et panier de pommes
de terre. "On ne s'y attendait pas trop", confient les 2 élèves
de BTS. "On s'est bien entendu, même si le plus difficile a été
de coordonner nos mouvements. Guillaume s'est mis en garniture, et moi, à
la viande, explique Benjamin. On a travaillé 2 fois notre recette."
L'avenir ? Guillaume se verrait bien chef de cuisine traditionnelle. Quant à
Benjamin, en alternance au restaurant Lameloise, il pourrait enchaîner un
tour de France et partir en Angleterre. Et un jour, devenir MOF ! Le prix Bernard
Loiseau, c'est comme un premier pas vers cette distinction. "La reconnaissance
de ces personnalités compte énormément pour ces jeunes à qui
nous voulions prouver que, malgré les difficultés du métier, il est
possible de s'y faire une place, explique Sophie Ollier-Daumas, du
Comité régional de tourisme (CRT). L'idée : motiver les jeunes
de tous les niveaux à donner le meilleur d'eux-mêmes tout en rendant
hommage à Bernard Loiseau, dont le nom est associé à la Bourgogne
et à la grande cuisine."
Le
niveau des binômes en a surpris plus d'un : "Des candidats motivés
et de belle tenue, comme on aimerait en avoir dans nos cuisines !, s'exclame
Philippe Gobet. Le goût a été primordial dans notre choix,
mais nous avons aussi évalué le comportement, le travail en équipe,
l'organisation, la créativité. Certains étaient vraiment très
jeunes, mais ils avaient tous potassé leur sujet."
Une main tendue vers la
relève
Pour Guy Rebasmen, représentant de
l'Umih 21 qui s'est associé au CRT, le prix Bernard Loiseau est tout à
la fois un signe de la profession reconnaissante au grand chef disparu et une main
tendue vers cette relève qu'il faut encourager. "L'Umih considère que
sans la jeunesse, l'avenir de notre métier est en péril. À nous
de l'entourer pour lui faire gravir les échelons. L'Umih doit aller dans le
sens du recrutement et de la formation. Avoir des collaborateurs de qualité,
c'est nous permettre de bien recevoir : il faut leur donner les moyens de s'exprimer."
François Adamski ne dit
pas le contraire : "Notre participation au prix fait partie de la transmission
: après leur passage en cuisine, nous leur expliquons leurs erreurs et la manière
de se comporter au piano. Participer
aux concours permet de se découvrir soi-même, de se dépasser, de
se forger une identité culinaire et de faire des rencontres. Il nous arrive
de repérer des jeunes pendant ces manifestations et de leur proposer de nous rejoindre."
Une expérience chez Jacques Lameloise, Jean-Michel Lorain, François Adamski,
Jean-Pierre Billoux et Loiseau ne se refusant pas, courrez à vos fourneaux pour
le prochain prix !
Gaëlle
Girard zzz14 zzz68v
Des récompenses
à la hauteur des candidats
1er prix : Guillaume Blanchet et Benjamin Linard se sont vus offrir
une semaine de stage à l'École Lenôtre de Paris. |
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