LYON RECEVAIT LE 55E
CONGRÈS DE L'UMIH
Les jeunes en avant
Sur scène, des slameurs, des jeunes en école hôtelière,
des jeunes professionnels. Le 55e congrès de l'Umih s'est achevé
jeudi 22 novembre sur un ton résolument moderne.
Sylvie
Soubes
En
tre
respect et art de vivre, ensemble, imaginons un voyage entre les saveurs et les
sens, là où l'essence même du couvert et du vivre se mêle
à l'effervescence de la fierté et de l'optimisme…" Liard
Julien, alias Sang d'Encre, est slameur. C'est lui qui a donné le top départ
de la dernière ligne droite du congrès de l'Umih à Lyon, jeudi
après-midi, au centre des congrès de la Cité internationale. S'ouvrir
à la nature, s'ouvrir aux cultures : deux souhaits chers à André
Daguin, président national de la rue d'Anjou, deux thèmes illustrés
par la présence d'une vingtaine de jeunes sur scène, issus d'écoles
hôtelières ou travaillant dans le secteur, venus clamer et chanter leur
enthousiasme et leur vocation. Mise en scène par Serge Folie, auteur-compositeur,
la prestation a débridé les esprits, enthousiasmé les invités,
surpris délicieusement la salle. Coup de chapeau aussi à Hervé
Fleury, directeur de l'Institut Paul Bocuse, pour son hymne tourné
vers l'avenir et le partage du savoir. Un vrai spectacle, étonnant, qui restera
un des moments forts de ce 55e congrès. Pour Roland Bernard,
président de l'Umih 69, le challenge était de taille. Le voilà
réussi. Le matin, l'atelier organisé par Dany Deleval, vice-présidente
de la Fédération nationale des restaurateurs de France (FNRF), intitulé
'Envie de santé et plaisir de l'assiette, mangeons et restaurons sans culpabilité',
a été particulièrement suivi, au point de manquer de chaises et d'espace.
L'intervention de Régis Marcon sur l'utilisation des matières grasses
ou la cuisson des produits était également un appel à la transmission
des bons réflexes. Retrouver les produits de saison, s'emparer des connaissances
sur l'équilibre alimentaire et le partager aux fourneaux avec les jeunes. La
conférence de Bernard Boutboul, directeur général du cabinet
Gira Sic Conseil, et Philippe Villalon, président de la FNRF, portant
sur 'Le marché de la restauration traditionnelle de ticket moyen', a également
fait recette (lire ci-contre). Côté hôteliers, l'environnement
était présenté comme un nouvel enjeu par Roland Heguy, président
de la Fédération nationale de l'hôtellerie française, et
l'accueil des personnes handicapées a été évoqué par Bertrand
Lecourt, président de la Fédération de l'hôtellerie familiale
nationale. Les bistrotiers ont présenté le mercredi 21 novembre, en plénière,
les résultats du travail effectué depuis un an par l'interprofession.
Pour Gérard Laloi, président des Brasseurs de France, Claude
Boissin, de la Fédération nationale des boissons, et le président
des cafés, bars, brasseries et discothèques de l'Umih, Bernard Quartier,
un "positionnement plus clair, des offres plus lisibles et cohérentes, des
prix et des produits en accord avec les attentes, des innovations" sont les
leviers identifiés du succès. Comment les mettre en oeuvre ? Par un diagnostic
commun comme une vraie politique de management. "Nous devons provoquer l'appétit
de changement des professionnels", constate Gérard Laloi, qui rappelle
la nécessité de placer les attentes des consommateurs au sein des préoccupations.
Pour créer le déclic, la profession souhaite mutualiser les dossiers,
collecter les infos et les analyser pour ensuite les redistribuer. Chantier difficile.
zzz74v
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L'Hôtellerie Restauration n° 3057 Hebdo 29 novembre 2007 Copyright © - REPRODUCTION
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