du 11 octobre 2007 |
VOUS RÉAGISSEZ |
TOUT LE MONDE NE DOIT PAS ÊTES MIS DANS LE MÊME PANIER
Je
me permets de vous écrire pour réagir à un article intitulé
Recrutement, attention aux arnaques !, rédigé par Jean-Pierre Gourvest
paru dans L'Hôtellerie
Restauration n°
3042 du
16 août 2007. Cet article, dénonçant les malheurs d'un
professionnel faisant appel aux services d'un cabinet de recrutement, m'a révolté.
Révolté, car je comprends à 100 % le point de
vue de cet hôtelier, et je trouve même anormal qu'un cabinet de recrutement,
dit spécialisé, puisse faire payer le prix fort (ou pas d'ailleurs) une
mission qui n'est ou ne sera pas conclue convenablement. Et à ce titre, il
existe des précautions dans les garanties et les contrats à signer.
Ce qui me désole également, c'est que cet article
puisse faire entendre que les cabinets de recrutement hôtelier sont tous
les mêmes, et qu'il faut éviter de travailler avec eux.
Il est vrai qu'il existe des escrocs ou de mauvais cabinets de
recrutement, et que certains ont un fonctionnement des plus
douteux
(autant sur le professionnalisme envers le secteur ainsi que les tarifs, les contrats
ou bien encore les candidats placés…). Mais soyons clairs : comme dans
toute profession - aussi bien restaurateur ou hôtelier que cabinet de recrutement
dit spécialisé -, il y en a qui n'ont pas leur place.
Pour autant, je continue à aller au restaurant. Et surtout,
je continue à faire profiter de mon expérience de cuisinier (3e
génération avec quinze ans d'expérience à travers le monde)
pour expliquer clairement aux moins jeunes et jeunes candidats, de mon agence
de recrutement spécialisée dans l'hôtellerie et la restauration,
que tous les employeurs de ces secteurs ne sont pas des 'esclavagistes' et/ou 'méchants
patrons'. Au contraire, la grande majorité respecte le personnel et
le client.
En tant que directeur d'un cabinet de recrutement, je vous assure
que je fais le maximum pour que mes missions soient une réussite en France
ou à l'étranger. Je
sais
qu'un employeur et qu'un candidat heureux seront pour mon équipe et pour moi
la vraie récompense.
Nos prestations sont clairement établies et définies,
nos tarifs sont des plus honnêtes, nos contrats et nos engagements sont sûrement
des plus respectueux.
Je souhaite simplement dire que le recrutement dans la restauration
n'est pas des moindres et n'est pas donné à tous, à savoir
que beaucoup de paramètres sont à prendre en compte et sont à
connaître, et à différencier également (le type de restauration,
le grade du candidat dans chacun des services…). Il est difficile de faire
du recrutement dans l'hôtellerie et la restauration si l'on n'a jamais travaillé
dans ce milieu.
J'espère simplement que vous pourrez faire passer le message
dans votre journal, qui reste une des meilleures tribunes pour notre profession.
M. Deyrat, directeur d'Ambassade
cabinet conseil, recrutement et placement, métiers de bouche
Je
suis très surpris de la comparaison qui est réalisée entre le 'pancake'
anglo-saxon et les crêpes. Possédant la nationalité britannique,
je m'interroge sur le respect et la défense de la cuisine française,
ainsi que de ceux qui en ont fait la meilleure cuisine du monde.
Or, de prime abord et implicitement, cela
passe par le respect de la dialectique : appelle-t-on le pudding autrement que
par son appellation d'origine ?
Cette aberration est d'autant plus grave qu'elle laisse sous-entendre
que la pâtisserie sucrée anglaise (les pancakes sont sucrés) est
l'égal de nos crêpes, plat traditionnel, qui sont à la fois un
hors-d'oeuvre, un plat de consistance (galette) et un dessert (crêpes, blinis)
n'ayant rien à voir avec la
nourriture
grasse proposée par nos amis britanniques et américains. Pour l'anecdote,
un formateur de l'agence irlandaise pour l'emploi (FAS) a même osé dire,
en ma présence, en parlant des hamburgers, que "l'huile [de friture]
était bonne pour la santé des étudiants…".
L'appellation des plats fait leur charme et met l'eau à
la bouche : rappelez-vous que partout dans le monde, aux États-Unis comme
ailleurs, une pizza continue de s'appeler une pizza, de même que les spaghettis
continuent de s'appeler spaghettis,
le sushi, un sushi, etc.
Je crois qu'il ne faut pas complexer, mais défendre bec
et ongles les cultures et traditions régionales du pays - que la cuisine
du pays en question soit la meilleure du monde ou non !
Alors, s'il vous plaît, commencez par traduire une crêpe
et une galette par crêpe et galette. De plus, le terme crêperie
ou galette est devenu international aujourd'hui. Merci pour notre histoire !
Un
crêpier débutant zzz22v
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L'Hôtellerie Restauration n° 3050 Magazine 11 octobre 2007 Copyright © - REPRODUCTION INTERDITE