du 10 janvier 2008 |
HÔTELS |
AVEC 7 HÔTELS ET 3 GOLFS
Le groupe Najeti renforce sa stratégie
Saint-Omer (62) Créée en 1994, la société, après avoir diversifié son activité en 2006 dans les biotechnologies, poursuit son développement via des rachats d'hôtels et lance pour 2008 une nouvelle structure de prestations de services.
Jean-Jacques Durand. |
Jean-Jacques
Durand, détenteur de la holding familiale Najeti, a toujours aimé
l'hôtellerie. Déjà propriétaire de 7 hôtels dont 3
dans le Pas-de-Calais, ainsi que de 3 parcours de golf dont deux 18 trous et un
9 trous, il souhaite aujourd'hui renforcer son pôle hôtelier, avec la
création d'un hôtel sur le golf de Saint-Omer pour un montant de 4 millions
d'euros HT, et un objectif de croissance fixé à un rachat d'hôtel
tous les ans. "Début 2008, nous intègrerons La Villa d'Este, un hôtel
situé à Strasbourg, après l'avoir remis aux normes et au goût de la société Najeti",
une transformation qui se veut surtout personnalisée comme celle qui a été
programmée en 2006 sur l'Hôtel Valescure, à Saint-Raphaël,
et qui s'élevait à 2,3 millions d'euros HT et un passage de 3 à
4 étoiles. Les critères d'appartenance au groupe sont simples : "Tous
nos hôtels doivent être situés autour d'un axe de communication
fréquenté et être porteurs d'histoire". Enfin, ils sont de capacité
moyenne, entre 40 et 60 chambres, et se situent dans la catégorie 3 et 4 étoiles.
Pour les hôtels qui ne souhaitent pas vendre
dans l'immédiat, Jean-Jacques Durand a
mis en place une autre stratégie : "Nous leur proposons d'intégrer
notre réseau sous forme d'hôtel associé. Ils seront ainsi gérés
de façon autonome, mais nous leur apporterons notre savoir-faire, par l'intermédiaire
d'une association qui fonctionnera comme prestataire de services. Notre but est
de proposer à des établissements qui offrent un certain potentiel un
appui technique à la gestion et à l'assistance commerciale qui pourra
même dans certains cas, aller jusqu'à une offre de rachat."
Développer les courts
séjours
Pour offrir ces services, il met à la disposition
des hôteliers une petite dizaine de collaborateurs qui travaillent dans la
holding. Quant au modèle de contrat, il ne l'a pas encore totalement identifié.
"Nous y travaillons. Généralement un contrat de management se rémunère
entre 5 et 8 % sur le chiffre d'affaires, nous resterons donc dans cette fourchette
; une redevance est également prévue sur le revenu brut d'exploitation
mais qui sera évidemment plus forte", précise-t-il.
La stratégie commerciale
des hôtels a par ailleurs
été confiée au directeur commercial Philippe Rapic. "Nous
nous développons surtout le long d'un axe nord-sud, qui passe par Metz jusqu'en
Belgique et en Hollande et par Dijon. Côté ouest, nous cherchons à
nous implanter sur l'autoroute des estuaires qui traverse la Normandie et la Bretagne."
Tous les types de clientèle sont recherchés : hommes d'affaires, séminaires,
touristes et golfeurs, en privilégiant toutefois les courts séjours. En
ce qui concerne les nationalités, les visiteurs du nord et de l'est de l'Europe
sont majoritaires, mais la clientèle américaine est aussi un créneau
porteur.
Actuellement, tous hôtels confondus, le
groupe présente un taux d'occupation moyen de 60 % et affiche une certaine
sérénité. Par ailleurs, grâce au développement de la société
'éco-solutions' présente dans le groupe, les hôtels devraient être
amenés à être exemplaires dans l'adoption des bonnes pratiques
en matière d'environnement. Une nouvelle chaîne 'verte' à suivre,
par conséquent.
É.
de B. zzz36v
Le groupe
Arras : Best Western Hôtel de
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L'Hôtellerie Restauration n° 3063 Hebdo 10 janvier 2008 Copyright © - REPRODUCTION INTERDITE